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https://doi.org/10.11588/diglit.9757#0709
ORDRE DES APHYLLANTHÉES.
Les Aphyllanlhes sont ranges parAdanson et A.-L. de Jussieu à côté
des Juneus, l'un dans la première section de sa famille des Liliacces, l'autre
dans la première seelion de son ordre des Jones. Endlicbcr est, je crois,
le premier qui ail songé à les en séparer, pour en former un groupe à part,
sous le nom à[/4phyllgnthées, dans son Gênera ■plantarum, et son opinion
a été soutenue récemment par M. Parlalore.
Inflorescence. Calicule. L'inflorescence de V Aphyllanlhes Monspc-
liensis, que j'ai pris pour sujet d'étude, est une sorte de eyme unipare très
réduite. Ordinairement on n'y compte que deux fleurs; l'une est terminale
et l'autre est née à l'aisselle d'une bractée secondaire, et par conséquent
axillaire. Chacune de ces deux fleurs est accompagnée , outre la bractée
mère, de deux bractées distiques, dont l'une est grande et porte une pointe
dans son milieu, et dont l'antre est très petite; Elle est ensuite entourée
par un calicule composé de cinq folioles légèrement soudées entre elles à
la base. Ces cinq folioles sont superposées, deux à la bractée qui porte une
pointe, el trois à la plus petite bradée. Elles n'apparaissent pas toutes à la
fois sur le réceptacle; des trois superposées à la plus petite bractée, celle
qui occupe le milieu ne se montre que longtemps après les deux autres.
Aussi est-elle recouverte par elles dans le bouton.
Périantlie. Le périanthe est double dans YAphyllanlhes Monspelicnsis
comme dans les Joncées, et se compose également de six divisions dispo-
sées sur deux verticilles, et toutes de même couleur, de même consistance.
Mais tandis que dans les Joncées cette couleur cl celte consistance sont
celles des sépales des plantes supérieures, dans les Aphyllanlhes Monspe-
liensis, ce sont celles des pétales. Ces six divisions apparaissent en deux
fois sur le réceptacle ; les trois extérieures d'abord, les trois intérieures
ensuite, et quand on examine comment les unes et les autres sont, placées
par rapport aux deux bradées qui enveloppent la fleur, on trouve qu'il y a
deux divisions internes el une externe superposées à la grande bractée,
Les Aphyllanlhes sont ranges parAdanson et A.-L. de Jussieu à côté
des Juneus, l'un dans la première section de sa famille des Liliacces, l'autre
dans la première seelion de son ordre des Jones. Endlicbcr est, je crois,
le premier qui ail songé à les en séparer, pour en former un groupe à part,
sous le nom à[/4phyllgnthées, dans son Gênera ■plantarum, et son opinion
a été soutenue récemment par M. Parlalore.
Inflorescence. Calicule. L'inflorescence de V Aphyllanlhes Monspc-
liensis, que j'ai pris pour sujet d'étude, est une sorte de eyme unipare très
réduite. Ordinairement on n'y compte que deux fleurs; l'une est terminale
et l'autre est née à l'aisselle d'une bractée secondaire, et par conséquent
axillaire. Chacune de ces deux fleurs est accompagnée , outre la bractée
mère, de deux bractées distiques, dont l'une est grande et porte une pointe
dans son milieu, et dont l'antre est très petite; Elle est ensuite entourée
par un calicule composé de cinq folioles légèrement soudées entre elles à
la base. Ces cinq folioles sont superposées, deux à la bractée qui porte une
pointe, el trois à la plus petite bradée. Elles n'apparaissent pas toutes à la
fois sur le réceptacle; des trois superposées à la plus petite bractée, celle
qui occupe le milieu ne se montre que longtemps après les deux autres.
Aussi est-elle recouverte par elles dans le bouton.
Périantlie. Le périanthe est double dans YAphyllanlhes Monspelicnsis
comme dans les Joncées, et se compose également de six divisions dispo-
sées sur deux verticilles, et toutes de même couleur, de même consistance.
Mais tandis que dans les Joncées cette couleur cl celte consistance sont
celles des sépales des plantes supérieures, dans les Aphyllanlhes Monspe-
liensis, ce sont celles des pétales. Ces six divisions apparaissent en deux
fois sur le réceptacle ; les trois extérieures d'abord, les trois intérieures
ensuite, et quand on examine comment les unes et les autres sont, placées
par rapport aux deux bradées qui enveloppent la fleur, on trouve qu'il y a
deux divisions internes el une externe superposées à la grande bractée,