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Payer, Jean-Baptiste
Traité d'organogénie comparée de la fleur (Band 1): Texte — 1857

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https://doi.org/10.11588/diglit.9757#0719

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CONCLUSIONS GÉNÉRALES.

Après avoir ainsi exposé successivement l'organogénie de la fleur
dans les divers groupes de plantes, il me reste à examiner quelles consé-
quences on peut tirer de ces nombreuses observations relativement à la
nature des divers organes de la Heur, tels que le calice, la corolle, les
étamines, le pistil, etc.

Comme j'ai déjà eu l'occasion de le dire dans le courant de cet
ouvrage, un grand nombre de théories ont été émises sur la nature des
divers organes de la fleur et sur leur symétrie ; mais comme toutes ces
théories ne reposaient point sur des observations directes et n'étaient fon-
dées que sur des analogies, elles sont tombées dans l'oubli pour la plupart,
après avoir eu plus ou moins de vogue selon l'autorité plus ou moins
grande du botaniste qui les proposait.

Or, il faut bien l'avouer, la méthode des analogies ou des transitions
dont on s'est servi jusqu'à présent est extrêmement difficile à manier : elle
exige, pour produire de bons résultats, une connaissance approfondie
d'une multitude de détails et un jugement sûr, deux choses qui sont très
rares ; aussi les erreurs auxquelles elle a conduit sont innombrables, tandis
que l'on compte à peine deux ou trois phénomènes qu'elle a éclaircis. Elle
conduit, en outre, souvent, selon le point de départ, à deux résultats
opposés, sans qu'on puisse déterminer lequel des deux est l'expression de
la vérité. C'est ainsi que, en se servant de cette méthode, MM. Decan-
dollc et Schleiden arrivaient à considérer la coupe réceptaculaire des
plantes périgynes : l'un comme un organe axile, parce qu'il prenait pour
terme de comparaison les diverses formes du réceptacle commun des Com-
posées; l'autre comme un organe appendiculaire résultant de la soudure
du calice, de la corolle et des élamines, parce qu'il prenait pour terme
de comparaison la réunion des pétales et des étamines dans les corolles
gamopétales. L'organogénie seule m'a montré (page 723) qui des deux
avait raison,
 
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