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Payer, Jean-Baptiste
Traité d'organogénie comparée de la fleur (Band 1): Texte — 1857

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https://doi.org/10.11588/diglit.9757#0750

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STYLE ET STIGMATE.

Nature des styles. — La nature des styles varie beaucoup selon les
plantes. Ainsi :

Dans les Tremandra, chaque feuille carpellaire s'effile à son sommet et
forme un tube stylaire fendu sur son côté interne.

Dans les Rhus coriaria, un des (rois styles se forme comme les deux
styles des Tremandra ; mais les deux autres se composent chacun de la
feuille carpellaire tout entière , qui, au lieu dé s'effiler seulement à son
extrémité, s'est effilée dans toute son étendue. 11 résulte de là (pie le pre-
mier de ces styles a seul une loge à sa base (page 93).

Dans les Urlica, les Nyctago, le style est non pas l'extrémité de la feuille
carpellaire, mais le prolongement de la nervure de celte feuille carpel-
laire. Par suite, le style n'est plus un tube fendu sur le côté , mais un
cylindre plein (page 276).

Dans les Trùicum et la plupart des Graminées, les deux styles qui sur-
montent l'ovaire ne sont autre chose que les prolongements tics deux ner-
vures latérales de la feuille carpellaire, et appartiennent par conséquent tous
deux à la même feuille carpellaire (page 702).

Dans les Crucifères, les Dracophyllées et beaucoup d'autres plantes,
les styles sont formés par les placentas qui se prolongent au delà de la
cavité ovarienne.

Dans les Escholtzia, sur les quatre styles qu'on y observe, deux ont
la même origine que ceux des Tremandra, c'est-à-dire ne sont que les
extrémités effilées en tube fendu des feuilles carpellaires, cl deux ont la
même origine que ceux des Crucifères , c'est-à-dire ne sont que les pro-
longements des placentas.

Enfin dans les Aristoloches on peut s'assurer (page &32) que les styles
ne sont que des appendices des étamincs.

Il résulte évidemment de tous ces exemples que je viens de rappeler
que les styles sont tantôt de nature axile et tantôt de nature appendiculaire,
selon qu'ils proviennent de feuilles carpellaires ou de placentas.
 
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