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Institut Français d'Archéologie Orientale <al-Qāhira> [Hrsg.]; Mission Archéologique Française <al-Qāhira> [Hrsg.]
Recueil de travaux relatifs à la philologie et à l'archéologie égyptiennes et assyriennes: pour servir de bullletin à la Mission Française du Caire — 13.1890

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Nr. 1-2
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Guieysse, Paul: Hymne au Nil
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Ménant, Joachim: Études hétéennes, [1]
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https://doi.org/10.11588/diglit.12258#0036

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26

ÉTUDES HÉTÉENNES

XIV Les hommes l'exaltent, ainsi que le cycle des dieux,
Dans la crainte de son ardeur.
Il a fait de son fils le maître universel,
Pour faire prospérer l'Egypte.
Prospère, allons ! prospère, allons !
0 Nil, prospère, allons !

(Toi, qui fais vivre les hommes par tes troupeaux,

Et tes troupeaux par tes vergers !

Prospère, allons !

0 Nil, prospère, allons !)

Cet écrit est heureusement achevé et dédié au scribe du trésor, Qaqàbu.

Nota. — Le nom du scribe Ennana, l'auteur de cet hymne, si remarquable par les pensées qui y
sont exprimées, se trouve au papyrus Anastasi VII, pl. 7, 1. 5 et 6.

Paul Guieyssk.

ÉTUDES HÉTÉENNES

PAR

J. Menant

Membre de l'Inslitut.
I

Les textes égyptiens et assyriens avaient permis d'entrevoir dans l'Asie-Mineure
une grande civilisation que les Grecs avaient fait oublier; elle se révèle aujourd'hui par
des monuments nombreux : palais en ruines, bas-reliefs sculptés dans le roc, épars sur
le sol et souvent séparés les uns des autres par des distances considérables, depuis le
cours de l'Oronte et celui de l'Euphrate, jusqu'aux bords du Pont-Euxin et de la Mer
Égée. Ils présentent des caractères certains qui les rattachent à une origine commune, et
ils sont parfois accompagnés d'inscriptions d'une écriture étrange, que l'on rencontre
également sur quelques pierres gravées et même sur des empreintes de sceaux en terre
cuite.

On a cru retrouver dans ces monuments l'œuvre des descendants de Het, les
Hittim de la Bible, appelés Khétas par les Égyptiens, et Kliatti par les Assyriens;
c'est pourquoi on a été amené à les désigner aujourd'hui sous le nom de Hittites ou de
Hétéens. M. Perrot a déjà tracé les grandes lignes du problème; d'ailleurs, il était
préparé, mieux que tout autrej à faire connaître le pays sur lequel il faudra porter nos
regards Ce problème est complexe; il soulève à la fois une question historique et une

(1) G. PbrROT, L'Art de l'Asie-Mineure, ses origines et son influence, dans la Rectie Archéoloyique
de 1873, part, i, p. 336-343.
 
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