Pauvre République! (Neue Glûhllchter, Vienne.)
Rochefort à Esterhazy. — Cet honorable imbécile croit pouvoir ouvrir
des cadenas aussi bien faits avec une simple clef quand il faudrait une pince-
monseigneur. {Floh, Vienne.)
AU THÉÂTRE
M. Victorien Sardou est un auteur dramatique d'un talent incon-
testable, mais d'une habileté au moins égale. Partant de ce principe
que deux des plus gros succès de ces dernières années ont été
Madame Sans-Gêne et les Deux Gosses, il a pris, do la première
pièce, le côté mise en scène, le personnage féminin destiné à l'ad-
mirable artiste qu'est Réjane. Il a, à la seconde, emprunté une figure
d'enfant martyr — et quel enfant, Louis XVII — et réunissant ces
deux éléments de succès, il a pensé récolter un triomphe. Pamêla.,
marchande de frivolités, la pièce que le Vaudeville vient de jouer
avec son luxe de mise en scène, la correction de ses interprètes, est
le produit de ce groupement : il ne nous a pas paru intéressant.
Coupée en minces tranches, séparées par de longs entr'actes, cette
œuvre ne sera pas de celles qui glorifieront M. Sardou. L'émotion
qui y poind de temps à autre, ne peut s'y développer, et le mieux
qu'on en puisse dire c'est que ce n'est pas ennuyeux. Réjane y est
elle-même, c'est-à-dire, excellente ; Mayer aussi ; les autres person-
nages, sauf Huguenet, Grand et Magnier, n'ont que des rôles insi-
gnifiants. Mmes Drunzer et Avril sont toujours jolies.
le militarisme pionnier de la civilisation (Postillon, Munich.)
un nouveau christ après 189? années (FiSCfltettO, Tui'ill.)
A la Gaité, ia reprise de la Jolie Parfumeuse a paru faire plaisir :
cependant, à part Mmes Mariette Sully et Favier, cri armantes à voir
et très agréables à entendre, les interprètes ne sont guère britlatïts.
La mise en scène est somptueuse, le ballet du second acte très bien:
c'est, en somme, une soirée fort agréable, surtout si l'on y joint le
souvenir de la création, à la Renaissance, de cette charmante cpj-
rette.
La Roulotte continue avec succès la représentation de sa revue :
Comme sous des roulottes, qui est amusante et bien jouée, par une
jolie commère, Béatrix de Castillon, chantant fort agréablement et.
jouant bien, ainsi que Miette, Frédérick, etc. Mais, pourquoi M. Fer
ny qui chante des chansons dites d'actualité, répète-t-il toujours
ses, trois mêmes chansons : « l'Enquête du docteur Toulouze, le Roi
de Si^n à Paris, Ga-ga? » Voilà plus d'un an qu'il a dit pour la
première fois certaines de ses chansons, et le public est en qgmt de
demandeur du nouveau. C'est, du reste, là un reproche que! l'on peut
faire à laiplupart des chansonniers de Montmartre et auquel les
directeurs avisés feraient bien de remédier.
Reprise plutôt faiblarde de la Femme à papa, avec Baron, aux
Volies-Dramatiques ; réouverture du Moulin de la Galette, à Mont-
martre, redoute masquée à l'Opéra... Paris s'amuse; du moins on
lui en donne l'occasion, mais avec l'éternel procès il n'en use qu'a
demi. M. R.
Rochefort à Esterhazy. — Cet honorable imbécile croit pouvoir ouvrir
des cadenas aussi bien faits avec une simple clef quand il faudrait une pince-
monseigneur. {Floh, Vienne.)
AU THÉÂTRE
M. Victorien Sardou est un auteur dramatique d'un talent incon-
testable, mais d'une habileté au moins égale. Partant de ce principe
que deux des plus gros succès de ces dernières années ont été
Madame Sans-Gêne et les Deux Gosses, il a pris, do la première
pièce, le côté mise en scène, le personnage féminin destiné à l'ad-
mirable artiste qu'est Réjane. Il a, à la seconde, emprunté une figure
d'enfant martyr — et quel enfant, Louis XVII — et réunissant ces
deux éléments de succès, il a pensé récolter un triomphe. Pamêla.,
marchande de frivolités, la pièce que le Vaudeville vient de jouer
avec son luxe de mise en scène, la correction de ses interprètes, est
le produit de ce groupement : il ne nous a pas paru intéressant.
Coupée en minces tranches, séparées par de longs entr'actes, cette
œuvre ne sera pas de celles qui glorifieront M. Sardou. L'émotion
qui y poind de temps à autre, ne peut s'y développer, et le mieux
qu'on en puisse dire c'est que ce n'est pas ennuyeux. Réjane y est
elle-même, c'est-à-dire, excellente ; Mayer aussi ; les autres person-
nages, sauf Huguenet, Grand et Magnier, n'ont que des rôles insi-
gnifiants. Mmes Drunzer et Avril sont toujours jolies.
le militarisme pionnier de la civilisation (Postillon, Munich.)
un nouveau christ après 189? années (FiSCfltettO, Tui'ill.)
A la Gaité, ia reprise de la Jolie Parfumeuse a paru faire plaisir :
cependant, à part Mmes Mariette Sully et Favier, cri armantes à voir
et très agréables à entendre, les interprètes ne sont guère britlatïts.
La mise en scène est somptueuse, le ballet du second acte très bien:
c'est, en somme, une soirée fort agréable, surtout si l'on y joint le
souvenir de la création, à la Renaissance, de cette charmante cpj-
rette.
La Roulotte continue avec succès la représentation de sa revue :
Comme sous des roulottes, qui est amusante et bien jouée, par une
jolie commère, Béatrix de Castillon, chantant fort agréablement et.
jouant bien, ainsi que Miette, Frédérick, etc. Mais, pourquoi M. Fer
ny qui chante des chansons dites d'actualité, répète-t-il toujours
ses, trois mêmes chansons : « l'Enquête du docteur Toulouze, le Roi
de Si^n à Paris, Ga-ga? » Voilà plus d'un an qu'il a dit pour la
première fois certaines de ses chansons, et le public est en qgmt de
demandeur du nouveau. C'est, du reste, là un reproche que! l'on peut
faire à laiplupart des chansonniers de Montmartre et auquel les
directeurs avisés feraient bien de remédier.
Reprise plutôt faiblarde de la Femme à papa, avec Baron, aux
Volies-Dramatiques ; réouverture du Moulin de la Galette, à Mont-
martre, redoute masquée à l'Opéra... Paris s'amuse; du moins on
lui en donne l'occasion, mais avec l'éternel procès il n'en use qu'a
demi. M. R.
Werk/Gegenstand/Objekt
Titel
Titel/Objekt
Pauvre République!;
Le Militarisme pionnier de la civilisation;
Rochefort à Esterhazy;
Un nouveau Christ après 1897 années
Weitere Titel/Paralleltitel
Serientitel
Le rire: journal humoristique
Sachbegriff/Objekttyp
Inschrift/Wasserzeichen
Aufbewahrung/Standort
Aufbewahrungsort/Standort (GND)
Inv. Nr./Signatur
G 3555 Folio RES
Objektbeschreibung
Kommentar
Laronte;
Signatur
Maß-/Formatangaben
Auflage/Druckzustand
Werktitel/Werkverzeichnis
Herstellung/Entstehung
Entstehungsdatum
um 1898
Entstehungsdatum (normiert)
1893 - 1903
Entstehungsort (GND)
Auftrag
Publikation
Fund/Ausgrabung
Provenienz
Restaurierung
Sammlung Eingang
Ausstellung
Bearbeitung/Umgestaltung
Thema/Bildinhalt
Thema/Bildinhalt (GND)