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Ducuing, François [Hrsg.]
L' Exposition Universelle de ... illustrée (Band 2) — Paris, 1867

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https://doi.org/10.11588/diglit.1336#0480
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480

L'EXPOSITION UNIVERSELLE DE 1867 fUUSTREE."

que inslantje devaîs
recourir à des au-
torisations qu'on me
faisait toujours at-
tendre, quand on ne'
me les refusait pas.
D'entrées de faveur
il n'en fallait point
parler, ni pour nos
artistes, ni pour nos
rédacteurs. Quant à
la vente des livrai-
sons au Champ de
Mars, personne né
voulait s'en charger
sans grosse dîme, ni
mon éditeur, ni les
concessionnaires de
vente; ce n'est que
dans les derniers
temps que j'ai pu
ottenir, toujours par
tolérance, deux ta-
bles de vente à mes
frais.

Dire que, étant
autorisé, je devais
m'interdire certai-
nes choses que tout
le monde se permet-
lait, je ne parle de
cela que pour mé-
moire.

Entre temps, il
me fallait courir tan-
tôt après les gravu-
res, tantôt après le
texte; et arriver à
l'heure dite, puis
enfermer texte et
dessins dans ce lit
de Procuste qu'on
nomme une livrai-
son. Une fois trouvé
le sujet d'un dessin,
il fallait y faire cor-
respondre un arti-
cle; et, ne pouvant
tout faire moi-même,
débordé que j'étais
déjà par mes autres
occupations, cher-
cher le rédacteur
compétent, et lui in-
diquer les hommes
ou les sources où il
trouverait les rensei-
gnements.

OBJET D'ART : GRAND KîlX D'aGRÏÛULÏURË (M. Decrombecque, a
L'Agriculture glorieuse : Statue de M. Gumery (maison Chrislofle). — Dessin

Conçoit-on ce que c'est que de faire deux
livraisons par semaine dans ces conditions?
Nos lecteurs ne se doutent guère de ce qu'est
un tirage de 80 000 exemplaires par semaine
d'une publication comme la noire. La maison
Ch. Lahure était peut-être seule à Paris assez
puissamment outillée pour suffire à pareille

exigence à l'heure dite. Et, puisque l'occa-
sion s'en présente, qu'il me soit permis de
rendre grâce publiquement à mes chers
collaborateurs, M. Braun, metteur en pages, et
M. Hubert, chef des presses de la maison
Lahure. Deux jours de mise en page et trois
jours de découpage et de mise en train par se-

maine, ce n'est pas
une petite affaire
croyez-le. 11 ne nous
était pas permis de
perdre une heure-
et il me fallait atten-
dre parfois dix jours
pour obtenirun ren-
seignement ou un
permis de dessiner !■
Sans le secrétaire de
rédaction, M. Lau-
rent-Lapp, je n'en
serais jamais sorti.
Laissons là toutes
ces petites misères
qui n'ont d'autre
intérêt que de faire
ressortir le tour de
force.

En définitive, le
lecteur s'est-il aper-
çu de nos tribula-
tions et de nos em-
barras? Avons-nous,
dans cette Exposi-
tion immense, ou-
blié quelque chose
d'essentiel, ou parlé
d'un sujet quelcon-
que sans compé-
tence? — Je ne le
pense pas; et pour-
tant c'est à des gens
débordés par leurs
propres occupations
qu'il nous a fallu
demander les ren-
seignements néces-
saires.

Si je faisais le
dénombrement de
toutes nos collabo-
rations inéiites, je
n'en finirais pas.
Jamais le bénéfice
de mes relations ne
m'a été plus néces-
saire.

D'autres ont parlé
autant que nous de
l'Exposition : nous
avons sur tous les
autres l'avantage
d'avoir vécu en elle.
Et, pour tout dire,
voilà pourquoi elle
vivra en nous.
Cela dit, donnons rendez-vous à nos lec-
teurs, le 19 décembre, dans l'Année illustrée,
qui succédera sans transition à l'Eœposilton
universelle de 1867 illustrée,— enfin terminée.
Après ce que nous avons fait, rien ne nous
paraît impossible.

Fa. Dbcuikg.

Lens, exposant). '
de M. A. Pouthier.

Imprimerie générale do Ch. Lahure, rue de Fleuras, 9, à Paris.
 
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