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Zahn, Wilhelm
Die schönsten Ornamente und merkwürdigsten Gemälde aus Pompeji, Herculanum und Stabiae: nach einigen Grundrissen und Ansichten nach den an Ort und Stelle gemachten Originalzeichnungen (Band 2) — Berlin, 1842/​1844

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https://doi.org/10.11588/diglit.3963#0049
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V. Cahier.

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JTompéi 1840. Ce tableau, de grandeur originale, découvert dans la Strada de' Mercadanti, dans une maison proche du Calcidum, vis-à-vis de la Casa del Cignale, représente Diane se
rendant auprès de son amant Endymion, endormi sur la montagne de Latmos. Le ciel de ce paysage rocheux est bleu foncé; les rochers mêmes verdàtres, jaunâtres en quelques endroits.
La draperie de la déesse est violette, le flambeau en or, la lune blanche ainsi que les deux étoiles. La draperie d Endymion est rouge-cinabre, les pointes des deux lances bleu-acier, le
chien brunroux avec un collier rouge - cinabre. Ce tableau, entouré d'une bordure brunrouge d'un pouce et demi, se trouve sur une paroi jaune de la même chambre, où sont peintes pareil-
lement sur un fond jaune les Heures des quatres saisons, que j'ai données aux planches 21 et 22.

De Stabiae. Néréide sur un cheval marin, de grandeur originale, découverte le 4 avril 1760, maintenant au Musée royal de Naples. Cette Néréide, peinte sur un fond rouge foncé, a une
carnation très-délicate, les cheveux blonds, des bracelets et des anneaux aux pieds en or; sa draperie est jaune verdâtre et bordée d'or; le cheval marin est vertbleu. La Néréide, que
j'ai donnée à la planche 64 de la première série de cet ouvrage, forme le pendant de ce tableau; toutes deux ont ete trouvées dans une chambre, où chacune ornait le panneau du milieu
d'une paroi. On trouve fréquemment des Néréides parmi les peintures antiques et les ouvrages plastiques; Philostrate en décrit aussi plusieurs. Pline cite parmi les ouvrages en marbre
qui se trouvaient à Rome, des Néréides de Scopas, et je dois rappeler ici qu'il y a quelques années, pendant mon séjour à Naples, on trouva dans une Villa située sur le Pausilippe une
très-belle Néréide sur une bête marine, en marbre de Paros. Elle se trouve maintenant au Musée royal de Naples, et appartient aux plus belles sculptures de l'antiquité; peutêtre est-ce
un travail de Scopas lui-même.

Paroi de la Casa di Apollo à Pompéi, découverte en 1839 dans la Strada di Mercurio. Sur cette paroi du Tabhnum. le panneau du milieu est rouge cinabre, les deux panneaux de côté
jaunes, le fond de la partie supérieure de la paroi est blanc, le lambris noir. Les deux colonnes minces avec leurs chapiteaux sont violettes et entourées de rameaux verts en spirale, pen-
dant que les deux colonnes de derrière, également entourées, sont jaunes. L'entablement, qui est au-dessus de ces colonnes, pareillement jaune, a une frise violette. Les colonnes de derrière
avec leurs chapiteaux et leurs entablements sont rougeàtres, leurs frises seules sont vertes. Les autres ornements de cette paroi sont la plupart jaunes, verts, bleus, violets. Le tableau prin-
cipal du panneau du milieu est fait vite mais très-bien peint; il représente la toilette du matin de Vénus. La déesse, assise sur un siège d'or, a dans sa main droite un long sceptre jaune,
de la droite elle soulève une draperie blanche placée sur une caisse de bois auprès d'elle; ses cheveux sont bruns fonces, son diadème en or ainsi que son collier; son vêtement est violet et
intérieurement blanc. La draperie qui retombe du siège est verte. L'Amour a les ailes blanches et une draperie jaune; il présente à sa maîtresse un miroir de métal, pendant que dans
son autre main il tient un corbeille de parure. La figure de femme, qui regarde du haut du rocher, est vêtue de blanc. En haut le ciel est bleu, le rocher du fond grisrougeâtre: dans le
bas le sol est verdâtre.

Paroi dune maison de la Strada de' Mercadanti à Pompéi. de couleur originale. Cette paroi se trouve entre le Vico de' dodici Dei et la Casa dell' lmperatore Francesco secondo.
Paroi d'une maison dans le voisinage du forum, à Pompéi, de couleur originale. Cette paroi se trouve derrière la curie, à lopposite du Vésuve, dans la rue qui conduit du Forum au
Scavo délia Regina.

Chapiteau de marbre blanc, dans la Strada di Mercurio à Pompéi, découvert en 1830. Deux pilastres, ornes chacun à une hauteur de 12 pieds de ce même chapiteau, forment l'entrée dune
maison proche du mur de la ville, vis-à-vis de la Casa di Meleagro, de manière que le côté principal du chapiteau est tourné vers la rue. Beaucoup d'entrées de maisons, à Pompéi.
étaient ornées de chapiteaux à pilastres.

Ornement en terre cuite, de Pompéi, présentement au Musée royal de Naples.
Pompéi, 1837. Figure aérienne, Heure de l'automne, de grandeur et de couleur originales, qui fut découverte le 31 mars 1837, en présence de S. A. I. le Grand Duc Michel de Russie,
dans une maison très-rapprochée du mur de la ville, dans le Vicolo qui passant à gauche de la maison de Panza, entre la Casa di Sallustio et la Casa di Modesto, conduit à ce mur de
ville. Dans la même maison ont été trouvés trois petits tableaux intéressants, que je donnerai prochainement, savoir: les tourments de Psyché, le sacrifice d'Iphigénie, Hippolyte et Phèdre.
De la Casa di Castore et Polluce à Pompéi, découvert en 1828. Ce tableau, qui représente Cérès debout et dans un maintien grave, de grandeur originale, fut découvert dans l'Atrium riche
en colonnes, où furent trouvées des coffres - forts contenant des monnaies. Il se trouve maintenant au Musée royal de Naples. Sur un fond rouge foncé est peinte la déesse, tête sérieuse,
entourée d'une nimbe bleue, les cheveux bruns, où sont enlacés des épis, des feuilles et des perles blanches. Le vêtement est jaunâtre, violet dans les ombres, verdâtre aussi; le vêtement
supérieur est blanc transparent, le flambeau couleur d'or, la corbeille de fruits jaunâtre, et le pilastre de derrière rouge.

De la Casa di Castore et Polluce à Pompéi, découvert en 1828. Ornements de grandeur et de couleur originales, appartenant à une paroi du Trichnium, où se trouvait la belle peinture
de Narcisse. .

Groupe de bronze, haut de 2} pieds, découvert (Tans la Casa di Sallustio à Pompéi, le 15 février 1805, présentement au Musée royal de Palerme, l'un des plus beaux ouvrages de sculpture
de l'antiquité, dont je donne ici un léger dessin. Il représente le troisième des travaux proposes par le roi Eurysthée à Hercule, comme il prent vivant le cerf cerynitique. Ce cerf
aux cornes d'or, consacré à Diane, s'arrêta à Oenoé; Hercule le poursuivit pendant toute une année; lorsque cette poursuite eut lassé le cerf, il s'enfuit sur la montagne appelée mon-
tagne de Diane, et de là au fleuve Ladon, où Hercule l'atteignit comme il voulait le passer. Il l'emmena en Arcadie et le porta vivant à Mycène. Apollodore II, 5; Hygin, Fab. 30;
Diodore de Sicile IV, 3. Ce groupe de bronze, qui a un piédestal de marbre haut de SI pieds, a ete trouve dans l'Atrium, au bord de l'impluve, vis-à-vis du vestibule; il repose sur un
plateau de marbre blanc. Ce groupe est fixé au plateau en un seul point, au moyen d'une vis, sous le flanc gauche du cerf, de sorte qu'on peut le tourner. Par cette vis, qui est creuse,
passait aussi le tuyau, au moyen duquel le cerf jetait de l'eau et servait en même tems de fontaine. L'eau coulait dans un bassin long et étroit, qui peutêtre devait représenter le fleuve
Ladon. Hercule, ainsi que le cerf, a la plus belle patine verte; le blanc des yeux est de l'argent incruste, les pupilles sont en bronze bleu foncé, les lèvres d'Hercule rouge de cuivre.
Jusqu'à l'an 1830 ce magnifique travail fut conservé, comme propriété particulière du roi François, au château royal de Païenne; après sa mort il fut placé au Musée royal de Païenne.
L'an 1832, ayant reçu du gouvernement Sicilien la permission de mouler toutes les antiques de la Sicile, je fis aussi prendre un moule de ce groupe, et comme on n'en avait jamais fait
aucun dessin, comme il n'existe pas de rapport des fouilles exécutées à Pompéi de 1805 à 1806, son existence tut a-peu-près inconnue à Naples, jusqu'à ce que j'y en présentai le plâtre.

Bronze de grandeur originale, découvert à Pompéi en présence de S. A. le duc Bernard de Saxe-Weimar, le 24 janvier 1838. Ce petit génie bachique assis, couronné de pampre,
tenant dans sa main gauche une grappe de raisins et dans la droite un perroquet, est une des plus belles des petites antiques. s. M. le roi de Naples on fit présent à S. A. le duc de
Weimar, avec plusieurs autres antiques très-belles, également découvertes à Pompéi, en présence du auc> ans une fouille exécutée pour lui. Il est maintenant à Paris, en la possession
de S. A. R. la duchesse d'Orléans, à qui il a été donné par son oncle le duc de Weimar, parcequ'il avait ete découvert à Pompéi précisément à son jour de naissance.

Deux tableaux en mosaïque, de la Casa del Labirinto à Pompéi, découverts le 7 septembre 1835. Lun représente Thésée tuant le minotaure dans le Labyrinthe de Crète, en pré-
sence de jeunes garçons et de jeunes filles d'Athènes. Thésée, ainsi que le minotaure, a une couleur de c îair res-forte, tandisque la carnation des jeunes filles d'Athènes est délicate; les
vêtements sont rouges, jaunes, verts, violets et bleus. Le second tableau en mosaïque représente un com a e coqs; un enfant présente une branche de palmier au maître du vainqueur, qui
tient une couronne dans sa main droite, pendant que le maître du coq vaincu et ensanglante, se tien e ou ris ement auprès d'un enfant qui pleure. Les deux coqs sont jaunebruns; le
vêtement du maître attristé est jaune, le vêtement de l'enfant qui pleure jaune foncé; le vêtement e auie maire est violet et celui de l'enfant violet clair: l'Hermès est gris de cendre.
Les deux mosaïques sont en petits morceaux de marbre de couleur; toutes les couleurs en sont e a pis gian e vivacité. Je crois que les plus anciennes mosaïques sont en pareils
morceaux de marbre de couleur, tandis que les mosaïques plus récentes de Pompéi, qui paraissent posteneuies au tremblement de terre de l'an 63 après J. C, sont toutes en pierres arti-
ficielles faites de verre coloré.

Tableau de paroi, de H pied de haut, découvert en 1828 dans la Casa di Castore e Polluce a Pompéi. C'est un garçon qui dresse un singe habillé, qu'il tient de la main gauche
par une bride et menace d'un fouet, qu'il agite dans sa main droite; à la droite du garçon est un vase de bronze. Cette peinture, sur un fond jaune, se trouve sur une paroi du péristyle
medial. Les cheveux du conducteur du singe sont bruns, son vêtement blanc.



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