DIEBOLT LAUBER
ET LE8 CALLIGRAPHES DE HAGUENAU
AU XV« SIECLE.
(Fin.)
III.
les collaborateurs.
Lauber avait des collaborateurs et meme de nombreux
collaborateurs. La richesse de ses catalogues nous force a
i'admettre, l'ötude de ses manuscrits l'a prouve\
Ces artistes de tout genre, scribes, dessinateurs, peintres,
les röunissait-il dans un meme local, dans une espeee de
fabrique, soumise a uue discipline commune, oü Ton entrait
ä heure fixe, d'oü Ton sortait ä un signal donne. Leur
maniere de travailler ne l'exige et ne le suppose point.
Une pareille fabrique se comprend pour les jeunes gens
qui ötaient encore ä former, qui avaient besoin d'une sur-
veillance constante et soutenue. Elle etait inutile pour les
hommes qui avaient fait leurs preuves : les modeles qu'on
leur fournissait, les conseils qu'on pouvait leur prodiguer le
cas^cheant, devaient suffire pour les guider et assurer a
leurs productions cet air de famille qu'on y rencontre. Elle
ET LE8 CALLIGRAPHES DE HAGUENAU
AU XV« SIECLE.
(Fin.)
III.
les collaborateurs.
Lauber avait des collaborateurs et meme de nombreux
collaborateurs. La richesse de ses catalogues nous force a
i'admettre, l'ötude de ses manuscrits l'a prouve\
Ces artistes de tout genre, scribes, dessinateurs, peintres,
les röunissait-il dans un meme local, dans une espeee de
fabrique, soumise a uue discipline commune, oü Ton entrait
ä heure fixe, d'oü Ton sortait ä un signal donne. Leur
maniere de travailler ne l'exige et ne le suppose point.
Une pareille fabrique se comprend pour les jeunes gens
qui ötaient encore ä former, qui avaient besoin d'une sur-
veillance constante et soutenue. Elle etait inutile pour les
hommes qui avaient fait leurs preuves : les modeles qu'on
leur fournissait, les conseils qu'on pouvait leur prodiguer le
cas^cheant, devaient suffire pour les guider et assurer a
leurs productions cet air de famille qu'on y rencontre. Elle