DOI Seite / Zitierlink:
https://doi.org/10.11588/diglit.2054#0003
412 DIEBOLT LAÜBER
iois. et depuis une soixantaine d'annees il est connu et cöle-
brö, non seulement par les lettres de l'Alsace, mais par les
bibliophiles de l'Europe entiere. S'il a sa place dans le Bi-
blioffraphe alsacien1), dans les Artistes de tAlsace »), dans
YHistoire de Haguenau8), au-dehors, une foule de savants,
qui seront la plupart nommes dans la suite, s'occupent de
iui et lui consacrent des notices plus ou moins detaillöes.
Entre toutes se distingue par l'ainpleur des recherches, par
l'austerite critique de ses analyses et la profondeur de ses
K<**^^\ueSj j'etude que le Dr Kautsch vient de publier sur les cal-
ligraphes de Haguenau.
Nous nous croyons tenu, ä plus d'un titre, ä parier de
ce travail. 11 a paru dans une Revue speciale *), peu repandue
*en Alsace. (Test donc un devoir pour nous de signaler ä
nos compatriotes lexistence de ce monument enge" ä l'une
-des gloires de Haguenau, de resumer pour les uns les. con-
clusions de l'auteur, d'indiquer aux autres oü ils doivent
chercher les preuves et le developpement des apergus qui
Jes peuvent interesser. Ce compte-rendu nous permettra en
«outre, non de completer l'histoire de Lauber, mais d'ajouter
-quelques traits nouveaux et aulhentiques ä ce qui a ete dit
«ur sa personne et sur le milieu oü il se trouvait.
Pendant qu'il travaillait ä son etude — il y a deux ou
trois ans de cela — le Dr Kaulzsch nous ecrivit et nous
posa quelques questions ä ce sujet. Pour le satisfaire, nous
fimes des recherches speciales dans nos arehives; mais, pri-
vees de tout fil conducteur. elles n'aboutirent ä aucun resul-
tat serieux. Notre reponse ne fut qu'un aveu d'ignorance.
Plus tard, beaucoup plus tard, notre attention, öveillee sur
ce point, rencontra par hasard une piste inattendue, qui nous
conduisit aux archives du döpartement. Nous etions occupe"
ä la suivre dans ce depöt, lorsque furent publies les articles
du Centralblait, trop tot par cons^quent pour profiter de
i) I. 14.
*) Ch. Gerard, If, 176—178, 346—858.
«i V. Gaerber, II, 379, 380, 481, 482.
*) Centraiblttt für Bibliothekswesen. 1895. Dkbolt Laub er und seine
Werkstatt in Hagenau, 1. uad 2. Heft. On en trouye un tirage & part chez
•Otto Harrassowitz. Leipzig.
iois. et depuis une soixantaine d'annees il est connu et cöle-
brö, non seulement par les lettres de l'Alsace, mais par les
bibliophiles de l'Europe entiere. S'il a sa place dans le Bi-
blioffraphe alsacien1), dans les Artistes de tAlsace »), dans
YHistoire de Haguenau8), au-dehors, une foule de savants,
qui seront la plupart nommes dans la suite, s'occupent de
iui et lui consacrent des notices plus ou moins detaillöes.
Entre toutes se distingue par l'ainpleur des recherches, par
l'austerite critique de ses analyses et la profondeur de ses
K<**^^\ueSj j'etude que le Dr Kautsch vient de publier sur les cal-
ligraphes de Haguenau.
Nous nous croyons tenu, ä plus d'un titre, ä parier de
ce travail. 11 a paru dans une Revue speciale *), peu repandue
*en Alsace. (Test donc un devoir pour nous de signaler ä
nos compatriotes lexistence de ce monument enge" ä l'une
-des gloires de Haguenau, de resumer pour les uns les. con-
clusions de l'auteur, d'indiquer aux autres oü ils doivent
chercher les preuves et le developpement des apergus qui
Jes peuvent interesser. Ce compte-rendu nous permettra en
«outre, non de completer l'histoire de Lauber, mais d'ajouter
-quelques traits nouveaux et aulhentiques ä ce qui a ete dit
«ur sa personne et sur le milieu oü il se trouvait.
Pendant qu'il travaillait ä son etude — il y a deux ou
trois ans de cela — le Dr Kaulzsch nous ecrivit et nous
posa quelques questions ä ce sujet. Pour le satisfaire, nous
fimes des recherches speciales dans nos arehives; mais, pri-
vees de tout fil conducteur. elles n'aboutirent ä aucun resul-
tat serieux. Notre reponse ne fut qu'un aveu d'ignorance.
Plus tard, beaucoup plus tard, notre attention, öveillee sur
ce point, rencontra par hasard une piste inattendue, qui nous
conduisit aux archives du döpartement. Nous etions occupe"
ä la suivre dans ce depöt, lorsque furent publies les articles
du Centralblait, trop tot par cons^quent pour profiter de
i) I. 14.
*) Ch. Gerard, If, 176—178, 346—858.
«i V. Gaerber, II, 379, 380, 481, 482.
*) Centraiblttt für Bibliothekswesen. 1895. Dkbolt Laub er und seine
Werkstatt in Hagenau, 1. uad 2. Heft. On en trouye un tirage & part chez
•Otto Harrassowitz. Leipzig.