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Alsace, mais le fait que ce type n’a pas été constaté, dans une contrée où
relativement beaucoup et de beaux étains se sont conservés, prouve qu’elle
n’y a pas eu le rôle qu’elle a joué dans d’autres contrées de la France.
Pour l’étude des 'poinçons nous renverrons le lecteur, en ce qui concerne
les renseignements généraux, à notre brochure sur les écuelles à bouillon,
dans laquelle nous avons traité des distinctions à faire entre les poinçons
de contrôle et les poinçons de
maître. Quant aux poinçons
spécialement rencontrés sur
les aiguières en casque il
convient de signaler les par-
ticularités suivantes : Les
marques de contrôle appar-
tiennent la plupart au groupe
montrant les lettres C (Etain
commun) ou FF (Etain fin)
couronnées et en exergue le
nom de la ville ainsi qu’une
date se rapportant à une
ordonnance réglementant la
production des étains. C’est
le cas pour les poinçons de
Bcaune, de Lyon et de
Savigny. Presque tous les
poinçons de maîtres sont à
emblèmes et à initiales, seules
une des marques de la région
de Moulins et une de Stras-
bourg (N° 13), portent le
nom du potier d’étain en 60. Aiguière en casque gravée. xvme siècle. A M. Strüss.
toutes lettres, coutume qui
n’apparaît que vers 1750, alors que la belle époque des aiguières en casque
était déjà passée.
L’aiguière en casque, notamment le type de style Louis xiv, nous semble
un type de vaisselle très « français ». Elle se rencontre il est vrai également
en Suisse, surtout dans la Suisse romande l, par contre peu en Allemagne qui
pourtant a produit tant d’étains.
1 Exposition Nationale suisse, Genève, 1896. PI. 57. N° 2731. Aiguière en casque. Anses
et pied godronnés. Corps à une bande horizontale au haut. xvme siècle. —- N° 2836.
Aiguière en casque. Anses et pied godronnés. Bord horizontal. A couvercle bombé surmonté
d’un petit dauphin. Marque de F.-R. Léonard Bourrelier, Genève.
Alsace, mais le fait que ce type n’a pas été constaté, dans une contrée où
relativement beaucoup et de beaux étains se sont conservés, prouve qu’elle
n’y a pas eu le rôle qu’elle a joué dans d’autres contrées de la France.
Pour l’étude des 'poinçons nous renverrons le lecteur, en ce qui concerne
les renseignements généraux, à notre brochure sur les écuelles à bouillon,
dans laquelle nous avons traité des distinctions à faire entre les poinçons
de contrôle et les poinçons de
maître. Quant aux poinçons
spécialement rencontrés sur
les aiguières en casque il
convient de signaler les par-
ticularités suivantes : Les
marques de contrôle appar-
tiennent la plupart au groupe
montrant les lettres C (Etain
commun) ou FF (Etain fin)
couronnées et en exergue le
nom de la ville ainsi qu’une
date se rapportant à une
ordonnance réglementant la
production des étains. C’est
le cas pour les poinçons de
Bcaune, de Lyon et de
Savigny. Presque tous les
poinçons de maîtres sont à
emblèmes et à initiales, seules
une des marques de la région
de Moulins et une de Stras-
bourg (N° 13), portent le
nom du potier d’étain en 60. Aiguière en casque gravée. xvme siècle. A M. Strüss.
toutes lettres, coutume qui
n’apparaît que vers 1750, alors que la belle époque des aiguières en casque
était déjà passée.
L’aiguière en casque, notamment le type de style Louis xiv, nous semble
un type de vaisselle très « français ». Elle se rencontre il est vrai également
en Suisse, surtout dans la Suisse romande l, par contre peu en Allemagne qui
pourtant a produit tant d’étains.
1 Exposition Nationale suisse, Genève, 1896. PI. 57. N° 2731. Aiguière en casque. Anses
et pied godronnés. Corps à une bande horizontale au haut. xvme siècle. —- N° 2836.
Aiguière en casque. Anses et pied godronnés. Bord horizontal. A couvercle bombé surmonté
d’un petit dauphin. Marque de F.-R. Léonard Bourrelier, Genève.