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Adresses Aux François — [S.l.], 1795 [VD18 12022373]

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https://doi.org/10.11588/diglit.27752#0047
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( rr )
cémme celle du maximum : ( i} nos armées
manqueront d’approvisionnemeUts & de re-
crues; nous manquerons nous - mêmes de
force , quand nous ne manquerions pas de
courage.
Cette alternative est cruelle, mais elle est
inévitable : ou nous périrons sous le poids
de nos chaînes, si nous n’en semmes déli-
vrés promptement, ou nous serons vaincus
par la liberté même , si elle nous est promp-
tement rendue. Dans le premier cas la dé-
population & la famine, suite néceiïaire de
la loi des requifit ions , ne nous laisseront pas

( i ) Asfurément la loi du maximum étoit une
tyrannie. Mais sa révocation, qui porte le prix des
denrées à un taux exhorbitant, force le peuple de
les ravir par la violence , s’il ne veut pas êtrecon-
sumé par la faim ; & les entrepreneurs des vivres,
à qui la requisition donna la préférence pour le
service des armées, mettront infailliblement aux pri-
ses avec la famine, tout ce qui ne sera pas soîdat.
Lorsque les denrées manquent, & que l’agriculture
est incapable de remédier à la disette , il n’est plus
que la confiance étrangère & la paix intérieure qui
puiiïent sauver l’Etat. Et qui nous rendra la con-
fiance de nos voisins ? Le gouvernement légitime.
■Qui rétablira la paix ? Le gouvernement légitime.»
 
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