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Adresses Aux François — [S.l.], 1795 [VD18 12022373]

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https://doi.org/10.11588/diglit.27752#0156
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sanétuaîrê que dans nos cœurs. Il faut que
l’étranger qui parcourt la France, puiste s’é-
crier avec étonnement : c'eft donc ici Le royaume,
des athées.
Nos peres avoient élevé des temples au
Dieu de St. Louis : ces monuments de la
piété feront vendus , & la seule consolation qui
nous resle , c’est de pleurer sur leurs débris.
Nos pères avoient consacré une partie de
leur patrimoine aux frais de son culte, à
l’entretien de ses minières : ces saintes lar-
gesses sont devenues îa proie des ravisieurs
& il nous est défendu de les remplacer. Ou
nous permet de conresser un Die'u : mais si
nous lui rendons des hommages publics ,
nous serons punis comme rebelles. On nous
permet d’avoir des prêtres ; mais proserits
par la loi , si elle les reconnoît à quelques
marques de leur caractère, elle les poursuivra
comme perturbateurs. Nous soupirons après
ces palpeurs fidèles qui osfrent pour nous en
expiation les tourments d’un pénible exil : mais
parce qu’ils ont notre consiance, la Conven-
tion leur refuse la sienne; ils sont bannis sans
retour, & nous ne pourrons avoir que des
ministres prévaricateurs, dont la présence
sôuilleroit nos asïemblées religieufes. Nous
 
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