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58

LIBYQUE ET TEFÎNAGH

libyque, langue dont on ne possède pas de dictionnaire, là diffi-
culté de traduire est grande dès qu'il s'agit d'autre chose que de
noms propres. Et il y a un premier écueil qui est la détermination
de la valeur exacte des caractères. Comme spécimen nous repro-
duisons ici un fragment de l'inscription de Dougga, où le texte se
lit de droite à gauche, en commençant par le haut.

Voici comment M. Halévy lit et traduit ces lignes, et comme je
transcrirais ces mêmes lignes :

M. HALÉVY MA 1.ECTUHK

.......(oâ)dûr{e)ch-oùOud(a)uhlor

Oudarcch fils (d')Ondachtor

. . . z(e)m(e)r ■ Où Al{eb)b{a)n

Zemer fils (d')Atebljan,

Y(oa)fm(e)tout

fils (de) Youfmethout

M(a)ngi ■ Où ■ Ours(a)kh(a)n

Mangi fils (d')Oursakan

Kh(a)m(e)lgtZ'z(a)z(a)i't(a)m(a)n-

et son aide : Zazai', Tamaii,

oùrs{a)kh{u)n

Oursakan

(?)

. . . Mrs âkhoudchtr

(?)

s bnoûîfmttaaoûfloù

mngîâoùoûbskn
hslnsâtzîdtaoùnaoùrskn

On le voit, la différence des lectures est considérahle.

A la même époque ou à peu près, remontent les inscriptions des
nécropoles libyques du cercle de La Galle (déparlement de Cons-
tantine). L'épigraphe suivante provient d'une stèle découverte par
 
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