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Oppermann, Charles A. [Hrsg.]
Album pratique de l'art industriel et des beaux-arts — 2.1858

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No 4 (Juillet-Août 1858)
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https://doi.org/10.11588/diglit.26965#0018
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19

ALBUM PRATIQUE DE L'ART INDUSTRIEL. —2" ANNEE.

JUILLET-AOUT 1858.

20

sera représenté debout. On pense que cette œuvre d’art pourra être
livrée au commencement de l’année 1859.

Pothier naquit à Orléans en 1699, et mourut en 1772. On a fait de
lui l’éloge le plus complet dans ces quelques lignes : « Pour apprécier
» dignement Pothier, il faut le considérer comme jurisconsulte, comme
» professeur, comme magistrat, comme homme privé. Si l’on n’avait à
» le juger que sous ce dernier rapport, on aurait bientôt fait; on dirait
» qu’il réunit toutes les vertus : désintéressement, modestie, pureté de
» mœurs, charité inépuisable, piété sincère et vive. »

Ses ouvrages, résultat de travaux incessants, de recherches immen-
ses, ont été autant de flambeaux pour l’étude des lois, leur classifica-
tion. Leur caractère distinctif, c’est un amour dominant du bon et du
juste, une connaissance approfondie des lois divines et naturelles, et une
habitude constante d’en faire dériver toute législation.

Statue du IVIaréchal Jourdan à Umoges.

Le Maréchal Jourdan est un enfant de Limoges. Son pays natal a pris
récemment la résolution de lui élever un monument sur l’une des pla-
ces de la ville. Une commission composée des notabilités de Limoges,
et présidée par le maréchal Magnan, après avoir elle-même donné
l’exemple, a ouvert une souscription à laquelle on s’est empressé
d’adhérer de toutes parts.

Le monument, dont l’exécution est confiée aux soins de M. Duban,
se composera d’une statue pédestre en marbre élevée sur un piédestal
orné de bas-reliefs qui représenteront sans doute la bataille de Flcurus
et le passage du Rhin.

M. Élias Robert a fait le modèle de la statue. 11 représente le célè-
bre guerrier à l’époque la plus brillante de sa carrière militaire, alors
qu’il était dans toute la force de l’âge. Sa tête est nue ; il porte l’uniforme
sévère des généraux en chef sous la République. De son bras gauche
tombe un large manteau qu’il vient d’écarter pour mettre la main sur
la poignée de son sabre. Ce mouvement rappelle les paroles qu’il pro-
nonça au moment du combat : « Pas de retraite ! »

Le modèle promet une bonne statue, d’un excellent effet.

Statue «le La Bourilonnals pour l’ile Bourbon.

M. Dumont, de l’Institut, vient de terminer la statue de La Bour-
donnais, ancien gouverneur général des îles de France et de Bourbon.
Ce monument, destiné à figurer dans le pays qui doit toutes ses gran-
deurs à l’habile administration et à la bravoure de son régénérateur, est
remarquable par la majesté de son ensemble et parle fini de ses détails.
L’artiste avait à vaincre une grande difficulté, puisque le costume du
dix-huitième siècle, qu’il a religieusement conservé, s’opposait à toute
pensée de draperie monumentale. Les dispositions prises par M. Du-
mont ont résolu cette difficulté de la manière la plus complète.

Statue équestre de Washington à Rielunond (Virginie).

Une statue équestre de AVashington vient d’être placée à Richmond
(Virginie). Cette statue, dont on vante beaucoup le mouvement et la no-
blesse, est l’œuvre du sculpteur Crawford.

Statue «l’Olivier Goldsmith à Dublin.

On va élever à Dublin, dans le voisinage de Trinity College, une
statue ii la mémoire d’Olivier Goldsmith, l’auteur du Ficaire de JVahc-
field. Le comte Caruisle a pris l’initiative d’une souscription pour les
frais de ce monument, et a souscrit pour 100 liv. st. Pendant sa vie, dit
le Morning-Chronicle, le pauve homme mendiait son pain, aujourd’hui
une statue va lui être élevée.

Statue de Marco Polo à Venise.

Venise se prépare, ainsi que l’annonce la Gazelle d’Augsbourg, à
rendre le même honneur à l’un de ses plus illustres enfants, le voya-
geur Marco Pouo.

NOTES ET DOCUMENTS.

Belvéilère en bois découpé

pour jardins publics et promenades.

PL. 19.

Le belvédère dont la Pi. 19 représente la vue perspective, le plan
réduit et les principaux détails, est destiné à recevoir un orchestre, un
café en plein air, à fixer un point de vue pour les promeneurs, ou à
offrir un couvert en cas de mauvais temps.

Il est composé d’un plancher reposant sur une série de petits piliers
de soubassement en maçonnerie, et d’une toiture à faible inclinaison,
portée par une série de poteaux en bois, contreventés par des liens
arqués de manière à indiquer des ogives très-surbaissées.

Le plancher consiste en une ossature de poutrelles de ff d’équar-
rissage, reposant sur les piliers du pourtour et sur une rangée corres-
pondante de piliers intérieurs situés dans l’axe du bâtiment, sous la pro-
jection du faîtage.

Sur cette ossature est posée une simple épaisseur de madriers de
U centimètres, qui dépassent tout autour, de manière à former une sorte
de moulure.

Les poteaux ont également f$ d’équarrissage; ils sont échanfrinés
sur les k angles, et la toiture est composée de chevrons espacés de
0ra.80 et d’un voligeage de 0m.020 recouvert de zinc.

Les chevrons reposent, d’une part, sur une poutre longitudinale
formant faîtage, et, d’autre part, sur la longrine qui forme chapeau sur
les extrémités des poteaux.

De deux en deux, chaque extrémité de chevron correspondante à un
poteau vertical est soutenue par une console en bois découpé.

Le pourtour de la plate-forme est garni d’un garde-corps à hauteur
d’appui (lm.00) composé de planches verticales de O®.027 en bois dé-
coupé. Une sorte de lambrequin, posé à 0"’.10 environ de distance du
garde-corps, estfixée à des blocs saillants, à pointe inférieure tournée,
qui sont appliqués contre les poteaux montants. Le garde-corps et le
lambrequin sont l’un et l’autre couverts par une large main courante
en bois peint.

L’ensemble de cette construction peut coûter de 2,500 à 3,000 fr.

Balustrades et treillages en bols «lécoupé.

PL. 20.

La planche 20 représente des balustrades et treillages en bois, de di-
verses provenances.

La fig. 1 est le balcon de la Kasbah d’Alger.

Ce motif est très-gracieux en exécution. Il a été peint et doré autre-
fois, mais aujourd’hui il est presque détruit par le temps.

La villa Stéphanie, à Baden-Baden, nous a fourni les trois figures
suivantes.

Ce sont les treillages qui constituent le balcon et les montants verti-
caux de la terrasse du pavillon.

Ces bois sont peints en vert et entrelacées de plantes grimpantes,
vigne vierge et plantes exotiques, qui composent un ensemble d’un
coup d’œil très-agréable.

La fig. 5 représente le grillage d’une fenêtre d’Alger.

La fig. 6 est un motif employé dans les constructions de la station de
Baden-Baden, et dans quelques autres stations des chemins de fer
Badois.

Ctville «le la propriété de M. «le Rothschild

au bois de Boulogne.

PL. 21.

Cette grille, qui peut coûter environ 200 fr. par mètre courant, non
compris les montants armés qui correspondent aux dés du soubasse-
ment, est peinte et dorée avec soin.

Elle est d’un effet très-riche, et paraît mieux conçue, dans son en-
semble, que celle, analogue, qui entoure les jardins extérieurs du
Louvre.
 
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