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Oppermann, Charles A. [Hrsg.]
Album pratique de l'art industriel et des beaux-arts — 3.1859

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No 5 (Septembre-Octobre 1859)
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https://doi.org/10.11588/diglit.26969#0029
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4L

ALBUM DE L’ART INDUSTRIEL. — 3* ANNÉE.-SEPTEMBRE-OCTOBRE 1859.

42

Allée cavalière de 5 mètres (1).

0'".15 de déblai et transporté 100 mètres. o'.G5

IG mètres de règlement de ferme et remblai. o .40

10 mètres de passage au rateau. 0.10

5 mètres semis sur les bordures à 0r.05. 0.25

6 mètres cylindrage au petit cylindre à un cheval... 0 .50

Total. 1490

Allée do voilures de 7".50, sablée.

1,200 mèlres de déblai et transport à 100 mètres. 1404

Règlement sur 12 mètres. 0.48

Passage au rateau sur 12 mètres. o .12

0m.30 de sable apport et répandage. i .20

5 mètres de semis sur les bordures. o .25

7“.50 de cylindrage au petit cylindre. 0.75

Puisards évalués au mètre courant. 2.00

Total. 6484

Allée de 7m.50, empierrée.

2 mètres de déblai et transport à 100 mètres

Règlement.. .

5 mètres de semis sur les bordures.

0"490 de caillou à 5 fr.

0m.30 de sable à 3 fr.. .

7m.50 répandage et cylindrage à 0f.25. . . .
Puisards évalués au mètre courant.

Total. . .

Route empierrée de 20 mètres de largeur, dont 15 mètres de chaussée
et 5 mètres en deux trottoirs.

10 mètres de règlement. 0'.80

Passage au rateau des trottoirs. 0 .38

2m.50 de caillou à 5 fr.12.50

0"490 de sable à 3 fr. 2 .70

15 mètres de cylindrage de chaussée à 0'.25. 3 .75

5 mètres cylindrage de trottoirs. 0.50

2 mètres courants de beaugeage des trottoirs. O .70

Contribution pour puisards. 2.00

Total.23'.33

Criblage des cailloux. — Pour faire l’empierrement et le sablage
des allées avec le soin nécessaire, il a fallu s’occuper de construire des
cribles spéciaux.

On avait d’abord employé pour cela des toiles métalliques fixes, à
45° d’inclinaison, et pour trier les cailloux, les gravois et les sables de
différentes grosseurs, on superposait plusieurs toiles les unes par-
dessus les autres.

Mais les toiles fixes ont besoin d’être fréquemment nettoyées. Cette
difficulté a fait rechercher un autre système qui semble jusqu’à présent
parfaitement réussir.

Un bâtis en bois supporte une trémie dans laquelle on jette la mine
à la pelle, et un cylindre formé de longrines en bois maintenues par
des rayons à une égale distance de l’arbre, est complété, entre les
diverses longrines, par des toiles métalliques fines du côté de la trémie
allant en augmentant de grosseur jusqu’à la dernière qui a 0m.06 de
côté; une manivelle imprime un mouvement de rotation très-lent à
l’appareil qui a environ 3 mètres de longueur. Le sable, le gravier
très-fin, le petit caillou, le caillou inférieur à 0m.06 et le caillou
de rebut trop gros tombent successivement dans l’ordre où nous les
énumérons. Deux ouvriers seulement, l’un pelletant, l’autre faisant
mouvoir la manivelle, se relaient alternativement. Dans une carrière
ordinaire, on peut payer aux ouvriers à la tâche, employant cet
appareil, 1 fr. le mètre cube de caillou; le sable et les rebuts ne se
payant pas. Le sable ainsi obtenu est d’ailleurs complètement exempt
de gravier et a servi dans le bois au sablage des trottoirs et des allées
de piétons.

Entretien des routes et allées. — L’entretien des routes du bois se fait
au moyen de cantonniers sédentaires qui balaient la chaussée le matin
et l’arrosent le soir. En hiver, le balayage des chaussées et quelques
gros travaux de règlement de trottoirs occupent ces ouvriers.

On laisse les chaussées s’user parallèlement en se bornant à boucher,
avec du béton formé de détritus de route et de cailloux, les quelques
Haches qui se forment; ce béton est pilonné avec soin jusqu’à ce qu’il
soit bien consistant.

(1) Ces prix sont établis en tenant compte de la valeur réelle des matériaux comme
s’ils étaient tous achetés en dehors du bois. Les matériaux pris dans le bois, pour
lesquels il n’y avait pas de prix de carrière à payer, ne sont revenus, le sable qu’à
0'.90, le caillou qu’à 3f.50.

0 — 14

Lorsqu’une chaussée est usée sur 0m.08 environ d’épaisseur, on pique
sa surface, et elle reçoit un rechargement général qui est cylindre
avec les rouleaux en usage pour la construction des routes neuves,
mis en mouvement par cinq ou six chevaux. Pour les routes sablées ou
les petits rechargements composés de plusieurs pièces voisines, on em-
ploie le cylindre à deux et trois chevaux. Enfin, les sentiers et les trot-
toirs sont cylindres au moyen de petits cylindres traînés par des can-
tonniers.

Personnel. — Sur les routes empierrées, chaque cantonnier entre-
tient une surface qui varie, suivant la fréquentation, de 3,000 à
7,500 mètres carrés de chaussée, et de 1,500 à 2,500 mètres de trot-
toirs, sur les routes sablées, il y a un cantonnier par 10,000 mètres
carrés de surface.

La surface des chaussées est de. 612.311”'

La surface des routes sablées de. 189,400

La surface des sentiers et trottoirs de. 272,500

Total. 1,074,211“°

Les fonds affectés à l’entretien des chaussées du bois, montant à

256,000 fr., la dépense moyenne par mètre carré est de 0f.24; pour les
routes empierrées, elle monte à 0f,35, et pour les allées sablées àOf,115
seulement.

La dépense totale faite pour la construction des routes s’étant élevée
à 483,400 fr., le prix moyen du mètre carré est revenu à 0f,45.

CHAPITRE IV.

DISTRIBUTION GÉNÉRALE DES EAUX FORCÉES. — CANALISATION
SOUTERRAINE. — ARROSAGE.

Indépendamment des eaux courantes à ciel ouvert dont le seul but est
de concourir aux embellissements du bois, et qui seront l’objet du cha-
pitre suivant, chaque route carrossable est parcourue souterrainement
par une conduite d’eau dont la pression, suivant les diverses parties
du bois, varie de 15 à 30 mètres. Ces eaux servent actuellement à ali-
menter les pièces d’eau et à arroser les routes et les pelouses dans toute
l’étendue du bois.

Ces travaux de canalisation, qui ne sont pas apparents, sont ce-
pendant des plus importants, autant par leurs résultats que par la
dépense considérable qu’ils ont exigée. Us ont été entrepris, comme
les autres premiers ouvrages du bois, sans projet général, sans qu’on
sût jusqu’où s’étendraient les améliorations, seulement pour alimenter
les deux lacs.

Composition du réseau général. — Eaux de Seine. Première conduite,
— Le diamètre de la conduite qui, partant des réservoirs de la ville à
Chaiilot, suit l’avenue de Saint-Cloud , entre dans le bois par la porte
de la Muette, arrive en tête du grand lac, va, en contournant les rives
du petit lac, alimenter la cascade et remonte ensuite jusqu’au sommet
de la butte Mortemart, avait été calculé sur le débit supposé nécessaire
pour entretenir l’eau des lacs. Plus tard, on reconnut la nécessité d’ar-
roser les routes avoisinant les lacs, où la foule se portail; on greffa
alors des tuyaux secondaires sur cette maîtresse-conduite et le réseau
alla ainsi en s’agrandissant avec l’ouverture de nouvelles allées. Mais
ces travaux , destinés à répondre aux premières exigences du service ,
ne pouvaient être que provisoires, car la maîtresse-conduite, établie
seulement pour le jeu des cascades, ne pouvait suffire, à l’heure de la
promenade, à la fois aux effets d’eaux et à l’arrosement des routes.

Eaux de VOurcq. —On dut alors, dans l’élude du projet général
d’achèvement des embellissements du bois et d’annexion des plaines de
Longchamps et des sports, s’arrêter à la combinaison indiquée dans le
premier chapitre de cette notice , et consistant à amener au bois, en
plus des eaux de Seine, les eaux de l’Ourcq prises au réservoir de Mon-
ceaux.

Deuxième conduite d'eau de Seine. — En outre, l’avenue de l'Impé-
ratrice, à la rencontre de la route de Saint-Denis, étant très-rappro-
chée des réservoirs de Chaiilot, on en a profité pour poser une seconde
maîtresse conduite d’eau de Seine qui la parcourt dans toute sa lon-
gueur, entre dans le bois à la porte Dauphine, suit les allées de l'Etoile,
de Longchamps, de la Reine-Marguerite, et va, après avoir traversé le
fond des Princes, se réunir à la butte Mortemart avec l’ancienne maî-
tresse-conduite de Saint-Cloud. Le diamètre de cette nouvelle artère est
calculé de manière à suffire, avec celle qui fut posée en 1854, au débit
simultané des cascades et de l’arrosage des parties hautes du bois, qui
exigent un volume de 240 litres d’eau par seconde, sans que la pression

1859. — 6

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