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ALBUM PRATIQUE DE L’ART INDUSTRIEL. — 10» ANNÉE. — SEPTEMBRE-OCTOBRE 1860.
38
Les baguettes d’encadrements ordinaires, plates ou rondes, sont
alors prêtes à passer aux ateliers de dorure ou aux mains des artistes
peintres ; les bois découpés pour cadre de grand style, pour consoles
ou pour meubles, sont livrés aux modeleurs qui doivent compléter la
décoration par des ornements en matière plastique.
La dorure est plus qu’un métier, c’est presque un art. On peut faci-
lement varier ses tons, et, par l’habile disposition des mats et des bru-
nis, les contrastes des verts, des jaunes et des vermeils, obtenir les
effets les plus heureux Elle prend une large part dans les encadre-
ments décoratifs, c’est presque une grande industrie parisienne; elle
occupe plus de 3,000 ouvriers, et fait un chiffre de plus de 6 millions
d’affaires.
Dès le principe, on chercha à utiliser pour l’ornementation les qua-
lités si précieuses de l’or, et en limitant l’usage aux choses du culte,
aux temples, aux palais, on commença d’abord par recouvrir les ais de
bois de lames d’or par une simple opération mécanique; c’est par ce
procédé que Belzéel, à qui Dieu avait donné l’esprit de sagesse pour
exécuter toutes sortes d’ouvrages d art, couvrit l’arche d’alliance de
lames d’or. (Exode xxxvn, ch. 10 et 19,) A mesure que l’usage de l’or
se répandit, on sentit la nécessité d’économiser un métal aussi rare et
aussi précieux, et on fit les lames de plus en plus minces ; elles devinrent
d’une ténuité extrême. L’épaisseur de vingt feuilles, sortant aujourd’hui
de sous le marteau du batteur d’or, ne surchargerait pas l’aile d’un pa-
pillon; ces feuilles si minces sont appliquées, collées, sur les objets
qu’elles doivent recouvrir par des procédés qui s’appliquent au bois, au
carton-pâte, au plâtre et à la pierre, et qui exigent jusqu’à dix-sept
opérations successives, faites avec un soin minutieux.
La feuille d’or ne peut pas être appliquée sur le bois nu : il faut
d’abord que l’objet qui doit la recevoir soit revêtu d’une couche de
pâte plastique, dont le blanc de Meudon, fixé de colle forte, faite avec
de la peau de lapin, est une des bases ; que cette enveloppe, lentement
durcie, soit polie par un long frottage; qu’elle reçoive plusieurs cou-
ches de vernis-laque, que l’on sèche et que l’on polit encore avec un
soin minutieux, puis d’une mince couche d’or en couleur, sur laquelle
on pose la feuille métallique. Après l’avoir vernie, l’ouvrière la polit
avec une serge, la lustre et la brunit au silex.
La légèreté, le nerf, la pureté du travail de l’artiste peut, on le voit,
facilement disparaître sous la couche de matière plastique qui l’em-
pâte; bien souvent le polissoir doit devenir un véritable travail de
sculpture, pour rendre à l’ornementation son premier caractère; des
motifs purement artistiques et en dehors de la raison du bon marché,
doivent bien souvent lui faire préférer la sculpture d’imitation en ma-
tière complètement plastique.
(La suite au prochain Numéro.)
MOSAÏQUE ET MARBRERIE.
Modèles de Cheminées en marlirc sculpté.
Construits par Loichemolle, à Paris.
Pl. 27, 28.
Nous avons groupé, Pl. 27-28, les principaux modèles de chemi-
nées en marbre exécutés par M. Loichemolle, constructeur à Paris,
et nous en donnons les divers prix ci-après :
DÉSIGNATION DES MARBRES.
PRIIDUIIÈTRP.
superficiel.
A
B
C
D
E
F
G
H
I
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K
L
M
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X
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Z
OBSERVATIONS.
Noir français. —Moucheté et Rocq,
fr.
fr.
fr.
fr.
fr.
fr.
fr.
fr.
fr.
fr.
fr.
fr.
fr.
fr.
fr.
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fr.
fr,
fr.
fr.
fr.
fr.
fr.
fr-
fr.
fr,
Pour recevoir une ou
—Ordinaire.
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50
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»
B
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65
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»
»
»
»
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plusieurs des cheminées il
Glajeon.—Montfleuri.—Ste-Anne
français...
22
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58
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suffit d'indiquer la lettre
du modèle, le nom du
Gris Lunel. —Noir veiné. — Rocq
fleuri.•.
Rouge royal. — Florence. — Noir
24
12
22
50
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»
65
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»
»
75
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115
»
»
»
»
100
320
250
250
»
»
Toute mesure excédant
celles indiquées sur le ta-
bleau subira par fraction
de 10 centimètres l’aug-
120
demi-fin.
20
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»
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170
340
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Ste-Anne belge.—Coquillé.—Sar-
125
mentation suivante;
rancolin (Ouest).
28
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75
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»
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»
»
Modèle A.—B. 2 fr.
Napoléon. — Henriette, — Caro-
130
» C.—H. b
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8r,
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»
»
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300
280
280
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• I. —P. 10
. 0.—Z. 15
Noir fin.—Noir antique.—Brèche
Saint-Hilaire..
Jaune fleuri. —Brocatelle. — Brè-
40
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105
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che-Portor.
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B
Jaune Jaspé.— Rouge Jaspé-Ma-
130
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zagran.
Blanc et Jaune rosé. — Bleu As-
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Bleu fleuri. —Bleu turquin. . . .
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»
»
Levanto.—Griotte.—Vert de mer.
Porteur.—Brèche violette.—Vert
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Campan.
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450
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1000
Blanc Statuaire-Jaune de Sienne.
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500
000
500
1000
550
550|000
1000
Doublure en pierre.
Pose au bâtiment.
Nettoyage après pose.
Caisse et emballage
Intérieur faïence,
Intérieur marbre blanc,
Modèle A.—B. 1 fr. 50 c.
Modèle A.—B. l fr, 50 e.
Modèle A.—B- » fr. 50 c.
par caisse 5 fr.
avec châssis à rideaux, forte
avec châssis à rideaux, forte
» C.—J. 4
» C.—J. 3
» C.—J. 1 50
Les caisses retournées franco
tôle ajustée.
tôle ajustée,
» K.—Z. 5
« K.—Z. 5
» K.—Z. 3
sont reprises pour moitié.
de 22 à 30 francs.
de 40 à 50 francs.
Nous complétons ces renseignements par les prix (non compris la
pose), par mètre superficiel, des carrelages indiqués à la partie supé-
rieure de la Planche 27-28 :
NUMÉROS
des dessins.
PIERRE
de Tonnerre.
PIERRE
de Loais.
PIERRE
de Grimaut.
PIERRE
de l'Isère.
MARBRE
blanc et noir.
MARBRE
blanc et rouge.
fr.
fr.
&.
fr.
fr.
fr.
N° J. . . .
8
10
12
12
25
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N° 2. . . .
8
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N» 3. . . .
12
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10
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30
N° 4. , . .
12
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16
16
30
30
Pose du carrelage, non compris la fourniture de plâtre, le mètre superficiel
de 2 à 6 francs.
REVUE PHOTOGRAPHIQUE.
Procédé rapide à l’Albumine.
Dans le Photographie News, M. A. Keene a publié un procédé à l’al-
bumine basé sur l’emploi d’un collodion très-bromuré et d’un préserva-
teur alcalin. Suivant l’auteur, ce procédé devrait présenter la même
rapidité que le collodion humide. En l’examinant de plus près, M. Keene
a reconnu que ce procédé n’avait pas d’aussi remarquables qualités, et,
dans une nouvelle communication, il s’exprime ainsi : « Mon attente n’a
pas été aussi complètement remplie que je l’espérais, et il me faut en-
core faire quelques recherches pour donner à mon procédé la certitude
qu’exigent les opérations photographiques; mais comme, dans bien des
cas, son extrême sensibilité pourra compenser la peine et les soins
qu’exige sa mise en œuvre, j’ai cru pouvoir publier le mode opératoire
qui m’a paru le meilleur. »
Voici en résumé la méthode deM. Keene :
Le bain d’argent doit être composé de 3sr.882 de nitrate d'argent,
une goutte d’acide nitrique et 3rc“b d’eau. Ce bain, aussitôt préparé
est saturé de bromure d’argent de la même façon qu’on le sature,
ordinairement avec l’iodure. Le collodion est au bromure seul ; il con-
tient en dissolution, pour 3rc“b du mélange alcoolo-éthéré,0er.258 de
pyroxyline et (F.776 d’un bromure alcalin. On commence par recou-
vrir la plaque d’une couche de caoutchouc en dissolution; on laisse
sécher cette couche, puis ou la recouvre de collodion brotnuré;
lorsque celui-ci a fait prise, on immerge la glace pendant dix minutes
ALBUM PRATIQUE DE L’ART INDUSTRIEL. — 10» ANNÉE. — SEPTEMBRE-OCTOBRE 1860.
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Les baguettes d’encadrements ordinaires, plates ou rondes, sont
alors prêtes à passer aux ateliers de dorure ou aux mains des artistes
peintres ; les bois découpés pour cadre de grand style, pour consoles
ou pour meubles, sont livrés aux modeleurs qui doivent compléter la
décoration par des ornements en matière plastique.
La dorure est plus qu’un métier, c’est presque un art. On peut faci-
lement varier ses tons, et, par l’habile disposition des mats et des bru-
nis, les contrastes des verts, des jaunes et des vermeils, obtenir les
effets les plus heureux Elle prend une large part dans les encadre-
ments décoratifs, c’est presque une grande industrie parisienne; elle
occupe plus de 3,000 ouvriers, et fait un chiffre de plus de 6 millions
d’affaires.
Dès le principe, on chercha à utiliser pour l’ornementation les qua-
lités si précieuses de l’or, et en limitant l’usage aux choses du culte,
aux temples, aux palais, on commença d’abord par recouvrir les ais de
bois de lames d’or par une simple opération mécanique; c’est par ce
procédé que Belzéel, à qui Dieu avait donné l’esprit de sagesse pour
exécuter toutes sortes d’ouvrages d art, couvrit l’arche d’alliance de
lames d’or. (Exode xxxvn, ch. 10 et 19,) A mesure que l’usage de l’or
se répandit, on sentit la nécessité d’économiser un métal aussi rare et
aussi précieux, et on fit les lames de plus en plus minces ; elles devinrent
d’une ténuité extrême. L’épaisseur de vingt feuilles, sortant aujourd’hui
de sous le marteau du batteur d’or, ne surchargerait pas l’aile d’un pa-
pillon; ces feuilles si minces sont appliquées, collées, sur les objets
qu’elles doivent recouvrir par des procédés qui s’appliquent au bois, au
carton-pâte, au plâtre et à la pierre, et qui exigent jusqu’à dix-sept
opérations successives, faites avec un soin minutieux.
La feuille d’or ne peut pas être appliquée sur le bois nu : il faut
d’abord que l’objet qui doit la recevoir soit revêtu d’une couche de
pâte plastique, dont le blanc de Meudon, fixé de colle forte, faite avec
de la peau de lapin, est une des bases ; que cette enveloppe, lentement
durcie, soit polie par un long frottage; qu’elle reçoive plusieurs cou-
ches de vernis-laque, que l’on sèche et que l’on polit encore avec un
soin minutieux, puis d’une mince couche d’or en couleur, sur laquelle
on pose la feuille métallique. Après l’avoir vernie, l’ouvrière la polit
avec une serge, la lustre et la brunit au silex.
La légèreté, le nerf, la pureté du travail de l’artiste peut, on le voit,
facilement disparaître sous la couche de matière plastique qui l’em-
pâte; bien souvent le polissoir doit devenir un véritable travail de
sculpture, pour rendre à l’ornementation son premier caractère; des
motifs purement artistiques et en dehors de la raison du bon marché,
doivent bien souvent lui faire préférer la sculpture d’imitation en ma-
tière complètement plastique.
(La suite au prochain Numéro.)
MOSAÏQUE ET MARBRERIE.
Modèles de Cheminées en marlirc sculpté.
Construits par Loichemolle, à Paris.
Pl. 27, 28.
Nous avons groupé, Pl. 27-28, les principaux modèles de chemi-
nées en marbre exécutés par M. Loichemolle, constructeur à Paris,
et nous en donnons les divers prix ci-après :
DÉSIGNATION DES MARBRES.
PRIIDUIIÈTRP.
superficiel.
A
B
C
D
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I
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K
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Noir français. —Moucheté et Rocq,
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Pour recevoir une ou
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Toute mesure excédant
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bleau subira par fraction
de 10 centimètres l’aug-
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mentation suivante;
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Noir fin.—Noir antique.—Brèche
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Jaune fleuri. —Brocatelle. — Brè-
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B
Jaune Jaspé.— Rouge Jaspé-Ma-
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Blanc et Jaune rosé. — Bleu As-
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Levanto.—Griotte.—Vert de mer.
Porteur.—Brèche violette.—Vert
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Blanc Statuaire-Jaune de Sienne.
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Doublure en pierre.
Pose au bâtiment.
Nettoyage après pose.
Caisse et emballage
Intérieur faïence,
Intérieur marbre blanc,
Modèle A.—B. 1 fr. 50 c.
Modèle A.—B. l fr, 50 e.
Modèle A.—B- » fr. 50 c.
par caisse 5 fr.
avec châssis à rideaux, forte
avec châssis à rideaux, forte
» C.—J. 4
» C.—J. 3
» C.—J. 1 50
Les caisses retournées franco
tôle ajustée.
tôle ajustée,
» K.—Z. 5
« K.—Z. 5
» K.—Z. 3
sont reprises pour moitié.
de 22 à 30 francs.
de 40 à 50 francs.
Nous complétons ces renseignements par les prix (non compris la
pose), par mètre superficiel, des carrelages indiqués à la partie supé-
rieure de la Planche 27-28 :
NUMÉROS
des dessins.
PIERRE
de Tonnerre.
PIERRE
de Loais.
PIERRE
de Grimaut.
PIERRE
de l'Isère.
MARBRE
blanc et noir.
MARBRE
blanc et rouge.
fr.
fr.
&.
fr.
fr.
fr.
N° J. . . .
8
10
12
12
25
30
N° 2. . . .
8
10
12
12
25
30
N» 3. . . .
12
14
16
10
30
30
N° 4. , . .
12
14
16
16
30
30
Pose du carrelage, non compris la fourniture de plâtre, le mètre superficiel
de 2 à 6 francs.
REVUE PHOTOGRAPHIQUE.
Procédé rapide à l’Albumine.
Dans le Photographie News, M. A. Keene a publié un procédé à l’al-
bumine basé sur l’emploi d’un collodion très-bromuré et d’un préserva-
teur alcalin. Suivant l’auteur, ce procédé devrait présenter la même
rapidité que le collodion humide. En l’examinant de plus près, M. Keene
a reconnu que ce procédé n’avait pas d’aussi remarquables qualités, et,
dans une nouvelle communication, il s’exprime ainsi : « Mon attente n’a
pas été aussi complètement remplie que je l’espérais, et il me faut en-
core faire quelques recherches pour donner à mon procédé la certitude
qu’exigent les opérations photographiques; mais comme, dans bien des
cas, son extrême sensibilité pourra compenser la peine et les soins
qu’exige sa mise en œuvre, j’ai cru pouvoir publier le mode opératoire
qui m’a paru le meilleur. »
Voici en résumé la méthode deM. Keene :
Le bain d’argent doit être composé de 3sr.882 de nitrate d'argent,
une goutte d’acide nitrique et 3rc“b d’eau. Ce bain, aussitôt préparé
est saturé de bromure d’argent de la même façon qu’on le sature,
ordinairement avec l’iodure. Le collodion est au bromure seul ; il con-
tient en dissolution, pour 3rc“b du mélange alcoolo-éthéré,0er.258 de
pyroxyline et (F.776 d’un bromure alcalin. On commence par recou-
vrir la plaque d’une couche de caoutchouc en dissolution; on laisse
sécher cette couche, puis ou la recouvre de collodion brotnuré;
lorsque celui-ci a fait prise, on immerge la glace pendant dix minutes