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Oppermann, Charles A. [Hrsg.]
Album pratique de l'art industriel et des beaux-arts — 10.1866

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No 60 (Novembre- Décembre 1866)
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https://doi.org/10.11588/diglit.26971#0035
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ALBUM PRATIQUE DE L’ART INDUSTRIEL. — 10" ANNEE. — NOVEMBRE-DÉCEMBRE 1866.

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ports isolés. Cette méthode donne une très-grande régularité dans le
dépôt, car chaque point de l’épreuve est à égale distance du noyau
conducteur. — Le procédé imaginé par M. Planté mérite certaine-
ment d’être classé au rang des progrès réalisés par l’art galvano-
plastique.

Nous parlons cette fois des progrès réalisés dans l’art de la galvano-
plastie. Nous dirons dans le prochain article quels sont les perfection-
nements qui peuvent intéresser le dépôt galvanique des métaux in-
dustriels.

Ernest Saint-Edme.

REVUE PHOTOGRAPHIQUE.

Procédé rnpiilo à Illumine.

Le procédé de M. Alfred Kf.ene est basé sur l’emploi d’un collodion
très-bromuré et d’un préservateur alcalin. Suivant l’auteur, ce pro-
cédé devrait avoir la même rapidité que le collodion humide ; les ré-
sultats obtenus jusqu’alors ne sont pas cependant aussi satisfaisants
qu’on le désirait, mais ils permettent d’espérer la solution de la ques-
tion telle qu’elle a été posée. Voici le mode d’opération d’où l’auteur
espère faire dériver ce desideratum, de la photographie moderne.

Le bain d’argent doit être composé de 3". 88 de nitrate d’argent,
1 goutte d’acide nitrique pour 31 centimètres cubes d’eau; ce bain,
aussitôt préparé, est saturé de bromure d’argent de la même façon
qu’on le sature d’ordinaire avec l’iodure. Le collodion est seulement
bromuré; il coutienten dissolution, par 31 centimètres cubes du liquide
alcoolique éthéré, 0m.19A à 0“.258 de pyroxyline, et 0m.6A7 à 0m.776
d’un bromure quelconque. Pour opérer, on commence par recouvrir
la glace d’une couche de caoutchouc en dissolution; on l’abandonne
à la dessiccation, puis on le recouvre de collodion bromuré; lorsque ce-
lui-ci a fait prise, on immerge la glace pendant dix minutes dans le
bain d’argent, puis on la transporte dans une cuvette h eau distillée;
pendant ce temps d’immersion on recouvre et l’on sensibilise une nou-
velle glace; on termine ces lavages par un dernier à l’eau aiguisée de
carbonate de soude. Ainsi lavée, la glace est immergée, pendant peu
de temps, dans une solution de bromure de potassium (()“’. 194 a 0m.258)
par 31 centimètres cubes; on lave des deux côtés et on le recouvre
d’albumine préparée; on repasse enfin à l’eau ordinaire et l’on sèche
définitivement. L’albumine dont on doit faire usage est préparée de la
manière suivante: on prend 1 pariie de blanc d’œuf, 2 parties d’eau
et 6 à 8 gouttes d’ammoniaque par 31 centimètres cubes d’eau; on
agite de manière à éviterîa prise en neige. Si l’on emploie de suite celte
solution, on la passe à travers un linge, sinon on la garde telle quelle
dans un flacon bien fermé. Le temps de pose est le même que pour
une glace humide; il y a donc réellement progrès pour la question.

Le développement s’effectue au moyen des trois solutions suivantes:

1. — Acide pyrogallique. 0“,25S à 0“,MC.

Eau. 3,«

2. — Carbonate d’ammoniaque.0“,129.

Eau.

3. — Bromure de potassium.

Eau. sicc.

On mélange à parties égales les deux premières et l’on verse le tout
sur la glace préalablement mouillée. Si l’image sort immédiatement,
on ajoute quelques gouttes de la. troisième solution, et l’on continue le
développement jusqu'à ce que l'image soit entièrement révélée; on
lave ensuite avec soin avec de l’eau aiguisée de quelques gouttes de
cette solution :

Nitrate d’argent. ora,970.

Acide citrique. l"',294.

Eau. 3lcc.

Il faut, pendant le développement, éviter avec le plus grand soin,
d une part la formation des voiles, d’une autre le retard dans la sortie
de l’image. Lorsque les glaces ont été convenablement préparées,
exposées et développées, les clichés sont aussi brillants et aussi propres
que ceux fournis par le collodion humide; il n’y a aucun dépôt grenu
à la surface.

SSctoucIac «Ses négatifs.

Les observations de M. Granhoff ont trait spécialement à la prépara-
tion des clichés de portraits: la méthode qui en résulte a pour but de
supprimer les taches de rousseur et les plaques jaunes ou brunes de la
peau, qui se traduisent sur l’épreuve par des tons noirs désagréables.
1.’auteur emploie, à cet effet, la mine de crayon mou (Fabek n" 1) qu’il

applique sur la plaque vernie. Pour des retouches très-vigoureuses,
dans les agrandissements d’après d’autres épreuves, par exemple, où
le grain du papier altère les traits, il est préférable de prendre un
crayon noir gras. Le travail se fait à la lumière d’une lampe, diffusée
par un verre dépoli.

Le graphite et le crayon gras adhèrent suffisamment à la couche
vernie; de ce côté, il n’y a rien à craindre, et on n’a pas même à se
préoccuper de mettre une face plutôt que l’autre en contact avec le
papier lors de l’impression. Les points et les piqûres se bouchent
mieux avec l’encre de Chine. Il faut dire que cette méthode, toute
simple qu’elle soit, exige encore une certaine habitude.

Epreuves transparentes d’objets opaques.

Le Photograhic News rend compte d’un procédé très-curieux dont
l’origine remonte à une observation fournie par le hasard à MM. Will
et Adamson, d’Edimbourg, en 18AA. Ces deux opérateurs, dit
M Brewster, photographiaient la cathédrale d’York; un enfant vint
s’asseoir, pendant la pose, sur les marches de l’escalier principal.
M. Brewster, ayant reçu une épreuve, fut surpris d’y voir le portrait
de ce garçon et surtout qu’il, fût transpurent. Les lignes des pierres
avaient été imprimées dans la chambre noire avant que l'enfant fût
assis; on les voyait, sur l’épreuve, à travers son portrait, de sorte que
ce dernier paraissait transparent.

M. Nottage, de Londres, ayant obtenu plusieurs épreuves de ce
genre, trouva ce procédé excellent pour représenter les esprits, les
spectres.

Tout ce qu’il faut, c’est que l’esprit se place subitement dans un en-
droit et dans une position délpriqinés d’avance, pendant que la plaque
est exposée dans la chamRre. Marsh, professeur d’anatomie, fait
servir ce procédé à obtenir des représentations transparentes de pièces
d’anatomie : ces épreuves donnent surtout un effet saisissant lors-
qu’elles sont stéréoscopiques.

On prépare la liqueur sensible en traitant une solution de nitrate
d’argent à 12 p. 100 par une solution d’acide ferro lartrique à 10
p. 100.

Celte solution est étendue sur le papier, puis celui-ci séché à l’ob-
scurité: 30 secondes sous le négatif suffisent pour l’impression. Si l’on
empêche l’image de paraître, il suffit de hâler à la surface du papier
pour la révéler; elle prend même une intensité remarquable.

Au lieu du souffle de l’haieine, on peut soumettre l’épreuve à Fac-
tion régulière de la vapeur d’eau : on est ainsi à même de prendre des
photographies analogues à celles dites magiques.

ISéterssaÎBî&iüoBi «Se Eü Teneur exacte en Nitrate «l’argent

d’un Bain quelconque.

M. M. A. Gaudin a été conduit à indiquer la méthode suivante par
l’observation d’un préparateur de photographie qui se proposait de
peser son bain d’argent à l aréomètre.

On comprend aisément quelle était sou erreur, puisqu’à chaque dé-
pôt d’argent correspond la formation d’un équivalent de sels qui utain-
tienqgnt la densité du bain dans des limites peu variables.

L’analyse d'un bain d’argent, au point de vue de sa teneur, telle
qu’il le faut en photographie, n’est pas une opération qui exige une
grande précision ; on désire, en général, savoir la teneur des bains d’ar-
gentà I p. 100 près. Cette notion est très-importante pour toutes les opé-
rations qui exigent de la sensibilité; car un bain réellement pauvre en
argent ne saurait montrer de la sensibilité, parce qu’en même temps
qu’il s’est trouvé appauvri d’argent, il s’est chargé d’une foule de sels
étrangers nuisibles à la sensibilité.

Voici le mode de dosage imaginé par M. Gaudin :

L’instrument consiste en un tube de verre d’un diamètre quel-
conque, divisé en A0 parties égales à l’aide d’une échelle sur papier
appliquée suivant la longueur, le zéro de l’échelle partant du bouebou
de liège qui ferme l’une de ses extrémités et naturellement de son
point d’arrivée à l’intérieur du tube. Les divisions sont d’une gran-
deur quelconque , mais nécessairement d’autant plus appréciables
qu’elles auront plus d’étendue; 1 centimètre est une étendue bien
suffisante, et par conséquent la partie du tube divisé aura A0 centimè-
tres. Le diamètre intérieur du tube, portant 1 centimètre environ, est
aussi suffisant.

L’équivalent chimique du nitrate d’argent étant 1,350, tandis que celui
du chlorure de sodium est 750, il s’ensuit que 1,350 parties de nitrate
d’argent seraient transformées totalement par double décomposition en
chlorure d’argent et nitrate de soude; de sorte que si l’on mêlait en-
semble 1 litrede bain d’argentcontenant lOOgr.denitrale d’argent avec
1 litre de solution de chlorure de sodium contenant 55".5 de ce sel,
 
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