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https://doi.org/10.11588/diglit.31544#0049
X 4s X
soit-il, un Pasteur de village , quiayant quitté sa
Paroisse pour se faire marchand de lanternes, fut
rencontré dans une foirepar une deses Ouailles,
fort étonnée de lui voir débiter oette marchan-
dise, Mon enfant, lui dit le Ministre, je vous ai
contê autresois bien des lanternes ■ aujourd'hui
je voudrois vous en vendre.
On serasans doute étonné d’apprendre , que
tout Protestant qu’il étoit , Milord Maréchal
jouissoit , par donation du Saint Siege , d’un
grand nombre d’indulgences pléniéres perpe'-
tuelles, que ses ancètres Catholiques lui avoient
laissées , & dont il faisoit part à ses amis. Qiiel-
que tems avant sa mort, il en envoya douze à
l’auteurde cet Eloge , quivoudroit bien lesavoir
payéespar un hommage plus digne du donateur
(22). Cet Ecrivain aura du moins la satisfadion 5
( que lui envieront très-peu de Panégyristés ) de
n’avoir presque pas unelignequi soit àlui dansle
foible monument qu’il vient de consacrer à la mé-
moire respeètable & chérie de ce Philosophe ver-
tueux. Müord Maréchal a fourni seul, par ses
aèlions & par ses discours » les différens traits du
tableau qu’onvient de tracer; & nouspourrions
intituler cetEcrit: Eloge d'un hornme de bien , sait
par lui-même. L’ami ftdele & vrai, auqtret, pour
ainiî dire, il l’a dicfté, obtiendra la plus douce
récompense de son zèle, si en attachant ses lec-
teurspar les faits intéressans qu’il a racontés , il
n’a pas détourné un moment sur iui l’attention
qu’il a voulu rassembier toute entière sur le di-
gne objet de ses regrets,
soit-il, un Pasteur de village , quiayant quitté sa
Paroisse pour se faire marchand de lanternes, fut
rencontré dans une foirepar une deses Ouailles,
fort étonnée de lui voir débiter oette marchan-
dise, Mon enfant, lui dit le Ministre, je vous ai
contê autresois bien des lanternes ■ aujourd'hui
je voudrois vous en vendre.
On serasans doute étonné d’apprendre , que
tout Protestant qu’il étoit , Milord Maréchal
jouissoit , par donation du Saint Siege , d’un
grand nombre d’indulgences pléniéres perpe'-
tuelles, que ses ancètres Catholiques lui avoient
laissées , & dont il faisoit part à ses amis. Qiiel-
que tems avant sa mort, il en envoya douze à
l’auteurde cet Eloge , quivoudroit bien lesavoir
payéespar un hommage plus digne du donateur
(22). Cet Ecrivain aura du moins la satisfadion 5
( que lui envieront très-peu de Panégyristés ) de
n’avoir presque pas unelignequi soit àlui dansle
foible monument qu’il vient de consacrer à la mé-
moire respeètable & chérie de ce Philosophe ver-
tueux. Müord Maréchal a fourni seul, par ses
aèlions & par ses discours » les différens traits du
tableau qu’onvient de tracer; & nouspourrions
intituler cetEcrit: Eloge d'un hornme de bien , sait
par lui-même. L’ami ftdele & vrai, auqtret, pour
ainiî dire, il l’a dicfté, obtiendra la plus douce
récompense de son zèle, si en attachant ses lec-
teurspar les faits intéressans qu’il a racontés , il
n’a pas détourné un moment sur iui l’attention
qu’il a voulu rassembier toute entière sur le di-
gne objet de ses regrets,