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https://doi.org/10.11588/diglit.28023#0371
i L Cartesïo. 565
senza fon-damentü (i). Egli al contrario cla~
vasi vanto di avere, mercè del suo meto-
do, tanto profondamente scavato, che era
giunto al terreno più sodo, al sasso vivo
per piantar -quivi la fabbrica sua (2). Ma
ben
(t) Je trouve en gènèral cju il ( Gaiilee ) phi-
losophe mieux que le vulgaire, en ce cju il
cjuitte le plus cju il peut les erreurs de 1'Eco-
le, et tâciie à exarniner les matieres physi-
cjues par des raisons mathématiques. En ce-
la je m’ acorde entierement ayec luy, et je
tiens, qu il ny a pas cV autre moyen pour
trouver la véritè . Mais il me semhle , qu il
manque beaucoup, en ce qu’ il ne fait que
des digressions , et ne s’ arreste point â expli-
quer sufjîsamnient aucunes matiéres ; ce qui
monstre, qu il ne les a toutes examinées par
ordre, et que sans avoir considéré les pre-
mieres causes de la nature, il a seulement
cherchè les raisons de quelques efsets parti-
culiers, et ainsi qiV il a bâti sans fondement *
Au R. P. Mersenne lettre 91. T. II.
(2) Et quemadmodum fieri solet, cum in
arenoso solo œdificatur, tam alte fodere çu-
piebam,, ut tandem ad saxum vel ad argil-
lam prevenirem : atque hoc satis mihi felici-
ier succedere videbatur .
In dissertatione de inethodo,
senza fon-damentü (i). Egli al contrario cla~
vasi vanto di avere, mercè del suo meto-
do, tanto profondamente scavato, che era
giunto al terreno più sodo, al sasso vivo
per piantar -quivi la fabbrica sua (2). Ma
ben
(t) Je trouve en gènèral cju il ( Gaiilee ) phi-
losophe mieux que le vulgaire, en ce cju il
cjuitte le plus cju il peut les erreurs de 1'Eco-
le, et tâciie à exarniner les matieres physi-
cjues par des raisons mathématiques. En ce-
la je m’ acorde entierement ayec luy, et je
tiens, qu il ny a pas cV autre moyen pour
trouver la véritè . Mais il me semhle , qu il
manque beaucoup, en ce qu’ il ne fait que
des digressions , et ne s’ arreste point â expli-
quer sufjîsamnient aucunes matiéres ; ce qui
monstre, qu il ne les a toutes examinées par
ordre, et que sans avoir considéré les pre-
mieres causes de la nature, il a seulement
cherchè les raisons de quelques efsets parti-
culiers, et ainsi qiV il a bâti sans fondement *
Au R. P. Mersenne lettre 91. T. II.
(2) Et quemadmodum fieri solet, cum in
arenoso solo œdificatur, tam alte fodere çu-
piebam,, ut tandem ad saxum vel ad argil-
lam prevenirem : atque hoc satis mihi felici-
ier succedere videbatur .
In dissertatione de inethodo,