ÏNEBÎTÈi gg
Où îe correct et doux censeur
Fait même en le jouant, rire le spectateur.
O mortel trop charnaant, o mortel trop aimable !
Sacrifiez pour moi les Scha, les Koulicans,
Laissez l’Islande , et les Volcans ;
Et que j’aïe â jamais le plaisir ineffable,
Durant la trame de mes ans,
D’ entendre vos discours , de îire vôtre prose,
Et de chanter vos divins vers .
Âmi, que ce parti que mon coeur vous propose
Vous tiênne lieu de 1’ univers
*o *0*0*0* o*o*o+o*o*o*o*o*
XXXVII.
à Potzdam ce 10 d’ Aoüt iy42d
Mou cher Algarotti, j’ ai été fort aîse
de l’espece de prophétie que vous me fai-
îes dans vôtre lettre, comme si rAlieitia-
gne, et la Prusse pouvoient se ssatter de
vous revoir un jour dans leur froid climat»
Quelque mauvaise opinion que vous ayea
du gout de ces nations , je puis cependant
vous assurer qu’ eiles vous considéreront
commeune aurore boréale qui vient éclairer
leurs ténébres. Ge phénomene nous seroit
G 2 plus
Où îe correct et doux censeur
Fait même en le jouant, rire le spectateur.
O mortel trop charnaant, o mortel trop aimable !
Sacrifiez pour moi les Scha, les Koulicans,
Laissez l’Islande , et les Volcans ;
Et que j’aïe â jamais le plaisir ineffable,
Durant la trame de mes ans,
D’ entendre vos discours , de îire vôtre prose,
Et de chanter vos divins vers .
Âmi, que ce parti que mon coeur vous propose
Vous tiênne lieu de 1’ univers
*o *0*0*0* o*o*o+o*o*o*o*o*
XXXVII.
à Potzdam ce 10 d’ Aoüt iy42d
Mou cher Algarotti, j’ ai été fort aîse
de l’espece de prophétie que vous me fai-
îes dans vôtre lettre, comme si rAlieitia-
gne, et la Prusse pouvoient se ssatter de
vous revoir un jour dans leur froid climat»
Quelque mauvaise opinion que vous ayea
du gout de ces nations , je puis cependant
vous assurer qu’ eiles vous considéreront
commeune aurore boréale qui vient éclairer
leurs ténébres. Ge phénomene nous seroit
G 2 plus