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i ÊJL
D E L C O N T E
ALGAROTTI
L X X X VI.
æ Venise ce 8 Je Mai iy54»
SIRE
Je ne saurois remercier assez Y. M. des
vers dont elle a voulu me faire part. Ils
sont extrêmement plaisans et de main de
maitre. Oserois-je dire à V* M* qu’elle
auroit dû aussi me faire envoyer l’ éloge
que l’abbé de Prades a lu à l’ académie *,
je m’ imagine qu’ il sera à mettre à côté
des éloges de m. Stili et Jourdan et à cô-
té de ceux de Fontenelle. Je suis bien
fâché, Sire, que Y. M. ait été à meme
de faire un pareil honneur au pauvre Kno-
beldorfs. Je ne verrai plus un homme
avec lequel j’ avois été lié de tous tems
par l’amitié et par l’estime. II avoit bien
du talent, et si c’étoit un philosophe scy-
îhe, il n’ honoroit pas moins les vertus d
M 3 Ale-
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D E L C O N T E
ALGAROTTI
L X X X VI.
æ Venise ce 8 Je Mai iy54»
SIRE
Je ne saurois remercier assez Y. M. des
vers dont elle a voulu me faire part. Ils
sont extrêmement plaisans et de main de
maitre. Oserois-je dire à V* M* qu’elle
auroit dû aussi me faire envoyer l’ éloge
que l’abbé de Prades a lu à l’ académie *,
je m’ imagine qu’ il sera à mettre à côté
des éloges de m. Stili et Jourdan et à cô-
té de ceux de Fontenelle. Je suis bien
fâché, Sire, que Y. M. ait été à meme
de faire un pareil honneur au pauvre Kno-
beldorfs. Je ne verrai plus un homme
avec lequel j’ avois été lié de tous tems
par l’amitié et par l’estime. II avoit bien
du talent, et si c’étoit un philosophe scy-
îhe, il n’ honoroit pas moins les vertus d
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