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D E L R E .
LXXXVII.
à Potzdam ce z6 de Mai iy54*
Je ne sais quancl je vous reverrai icï. L©
tems commence à s’adoucir5 les alouettes
à chanter, les grenouilles à croasser ; il
ne inanque que ies hirondelles, et les ci-
cognes; j’espére que vous arriverez en leur
compagnie. Mon opéra comique qui vient
de débarquer, m’assure que vôtre santé se
remet, et que vous n' attendiez que le
beau tems , Je crois que vos médecins da
Padoue sont comme le docteur Balouard
de la comédie, qu’ ils parlent beaucoup,
et guèrissent peu . C’est peut - être leur
nombre qui nuit à vôtre santè. Mauper-
îuis va revenir, il a triomphé de son mal
en dépit des médecins, et a fait rnanquer
une grande reputation à quelqu’ un qu’ il
eut voulu chareer de sa cure . On dit ici
O
quc vous aurez bientôt de nouveaux îrou-
bles en Italie ; ce sont des discours do
P ar»
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à Potzdam ce z6 de Mai iy54*
Je ne sais quancl je vous reverrai icï. L©
tems commence à s’adoucir5 les alouettes
à chanter, les grenouilles à croasser ; il
ne inanque que ies hirondelles, et les ci-
cognes; j’espére que vous arriverez en leur
compagnie. Mon opéra comique qui vient
de débarquer, m’assure que vôtre santé se
remet, et que vous n' attendiez que le
beau tems , Je crois que vos médecins da
Padoue sont comme le docteur Balouard
de la comédie, qu’ ils parlent beaucoup,
et guèrissent peu . C’est peut - être leur
nombre qui nuit à vôtre santè. Mauper-
îuis va revenir, il a triomphé de son mal
en dépit des médecins, et a fait rnanquer
une grande reputation à quelqu’ un qu’ il
eut voulu chareer de sa cure . On dit ici
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quc vous aurez bientôt de nouveaux îrou-
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