L E T T E R E
*E,
III.
Berlin ce 26, fevrier 1 74 î .
Je reçois votre lettre du 1. de ce mois et
suis fort aise de vous voir arrivé en bon-
ne santé . Je suis surpris que vous n' ayez
pas trouvé à Turin de mes lettres ; car
je vous en ai écrit plusieurs , et une en-
tre autres où étoit le manuscrit en que-
stion . J’ espere que vous I’ aurez reçue de-
puis .
Pourquoi avez vous été dire à Kônig qu©
j’étois l’aüteur de l' examen? je le lui nie
tout ouvertement, et lui dis que vous avez
voulu apparement vous divertir. II pré-
tend cependant qu’ il avoit déjà deviné P
auteurj mais ce n’est pas l’hornme le plus
fm du siecle.
On vous fait un crime plus grave en Fran-
ce des propos que vous devez avroir tenu
contre la Françe en Suisse : qui, comme
vous pouvez bien croire, est françoise jus*
qu’ à prendre ombrage des moindres cho-
ses,
*E,
III.
Berlin ce 26, fevrier 1 74 î .
Je reçois votre lettre du 1. de ce mois et
suis fort aise de vous voir arrivé en bon-
ne santé . Je suis surpris que vous n' ayez
pas trouvé à Turin de mes lettres ; car
je vous en ai écrit plusieurs , et une en-
tre autres où étoit le manuscrit en que-
stion . J’ espere que vous I’ aurez reçue de-
puis .
Pourquoi avez vous été dire à Kônig qu©
j’étois l’aüteur de l' examen? je le lui nie
tout ouvertement, et lui dis que vous avez
voulu apparement vous divertir. II pré-
tend cependant qu’ il avoit déjà deviné P
auteurj mais ce n’est pas l’hornme le plus
fm du siecle.
On vous fait un crime plus grave en Fran-
ce des propos que vous devez avroir tenu
contre la Françe en Suisse : qui, comme
vous pouvez bien croire, est françoise jus*
qu’ à prendre ombrage des moindres cho-
ses,