02 L E T T E R E
cîrëz donner quelque chose du yôtre à nos
isudicieux*journalistes; vous leur ferez grand
plaisir; ils attendent avec impatience 1 ' in~
troduction à la physique que vous leur pro-
inettez. Je ne sais, si vous avez vû une
traduction de Calpuriîius et de Nemesien
que m. Joseph Farsetti jn’a fait 1’ honneur
de me dédier; elle est imprimée à Veni-
se, où je vous prie de lui faire tenir la
lettre que vous trouverez ci-jointe. Je vous
envoie celle-ci par l’abbé Speranza de Mo-
déne, que je crois très-éxact; ce qui n’
empéche pas, que je ne fasse souyent vos
complimens a m. et mad. d’ Àrgental, et
au galant Bernard, qui desire autant que
moi de vous voir ici. II a mis nouyelle-
ment en vers très - heureusement les cam-
pagnes d’Italie du maréchal de Coigni dans
la guerre précédente, et retouche sans ces-
se à son art d’ aimer, et à son poëme de
Theodore ; mais il a la prudence de ne
rien prèter, ni imprimer; il n’a pas be-
soin de ses vers pour se faire désirer, mais
on prend le prétexte de ies lui demander
pour l’ avoir lui même : enfiu on chérit
toujours plus ce qu’on désire, que ce qu’
on
cîrëz donner quelque chose du yôtre à nos
isudicieux*journalistes; vous leur ferez grand
plaisir; ils attendent avec impatience 1 ' in~
troduction à la physique que vous leur pro-
inettez. Je ne sais, si vous avez vû une
traduction de Calpuriîius et de Nemesien
que m. Joseph Farsetti jn’a fait 1’ honneur
de me dédier; elle est imprimée à Veni-
se, où je vous prie de lui faire tenir la
lettre que vous trouverez ci-jointe. Je vous
envoie celle-ci par l’abbé Speranza de Mo-
déne, que je crois très-éxact; ce qui n’
empéche pas, que je ne fasse souyent vos
complimens a m. et mad. d’ Àrgental, et
au galant Bernard, qui desire autant que
moi de vous voir ici. II a mis nouyelle-
ment en vers très - heureusement les cam-
pagnes d’Italie du maréchal de Coigni dans
la guerre précédente, et retouche sans ces-
se à son art d’ aimer, et à son poëme de
Theodore ; mais il a la prudence de ne
rien prèter, ni imprimer; il n’a pas be-
soin de ses vers pour se faire désirer, mais
on prend le prétexte de ies lui demander
pour l’ avoir lui même : enfiu on chérit
toujours plus ce qu’on désire, que ce qu’
on