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noux, lesautreslui osssroient del’encens, ou
lui tendoient les bras en supliants; mais eile n’a
fait attention apersonne&n’a point detourne
son vol. L’on voit dansTeloignementles pays
qu’elle abandonne, & le desespoir de tous ceux
qu’elle n’a point ecoutee, Sa tranquilite,sa dou-
ceur, la complaisance qu’elle temoigne & tou-
te son attitude,annoncent qu’elle vient se fixer
dans l’aimable sejour de Mannheim,
Observaxxons.
La Fortune, qui estici personnifiee, ess
une allegorie que toutlemonde con
noitj l’empire quelle a sür tous {es eve-j
nements de la vie, l’a sait jadis adoreri
comme une divinite; aujourdnui, que la1
Mithologie ne paye plus de pretres, qui
puisient la rendre respedable, formida-|
ble & sacree, les figures symboliques ou
caraderisHques, quenous avons conferves’
deplusieurs faux-Dieux ne ont plus em-j
ployees5que pour des ornements &dcs de-j
corations profanes. La Fortune seule al
conserve son credit, & quoique son culte ne'
soit pas publique , eile n en elf pas moins
generalement adorde; carsi son excepte
cette petite Elite d’hommes, qu’on nom-
me
noux, lesautreslui osssroient del’encens, ou
lui tendoient les bras en supliants; mais eile n’a
fait attention apersonne&n’a point detourne
son vol. L’on voit dansTeloignementles pays
qu’elle abandonne, & le desespoir de tous ceux
qu’elle n’a point ecoutee, Sa tranquilite,sa dou-
ceur, la complaisance qu’elle temoigne & tou-
te son attitude,annoncent qu’elle vient se fixer
dans l’aimable sejour de Mannheim,
Observaxxons.
La Fortune, qui estici personnifiee, ess
une allegorie que toutlemonde con
noitj l’empire quelle a sür tous {es eve-j
nements de la vie, l’a sait jadis adoreri
comme une divinite; aujourdnui, que la1
Mithologie ne paye plus de pretres, qui
puisient la rendre respedable, formida-|
ble & sacree, les figures symboliques ou
caraderisHques, quenous avons conferves’
deplusieurs faux-Dieux ne ont plus em-j
ployees5que pour des ornements &dcs de-j
corations profanes. La Fortune seule al
conserve son credit, & quoique son culte ne'
soit pas publique , eile n en elf pas moins
generalement adorde; carsi son excepte
cette petite Elite d’hommes, qu’on nom-
me