DOI Seite / Zitierlink:
https://doi.org/10.11588/diglit.5344#0208
LA GEOGRAPHIE DE L'EGYPTE. 165
bien éloignés de Djîmé. Quoi qu'il en soit, ce nom n'a laissé aucune
trace dans la nomenclature des villes et villages égyptiens.
Erîbe, epiiBe, ïJuj.
Le nom de celte montagne nous a été conservé dans le fragment
thébain qui nous donne le nom du monastère élevé en l'honneur
de Sévère d'Antioclie : ce Sur le devant de la montagne d'Erîbé, au
midi de la ville de Siout(ll i>
Le village dont il est ici question est celui de Rîfeh qui se trouve
en effet au midi d'Asiout. 11 contenait de nombreux couvents dont
parlent Abou Selah et MakrizyLe Recensement général de l'E-
gypte lui attribue une population de 6jiig habitants : il fait
partie de la province et du district d'Asiout M. L'Etat de l'Egypte
le cite avec Adronkeh pour une surface de 9,823 feddaus et une
redevance de 2,800 dinars W, conjointement avec Adronkeh.
ErMONT, epMOHT, oJU)!.
Cette ville très connue est citée dans toutes les sources dont j'ai
fait usage.
Elle est citée dans la Vie de Pisenlios® et dans le Synaxare^. Je
ne retiendrai de ce dernier ouvrage que la mention du dix-buitième
jour de Mésoré, où il est question de l'église ad'El-Gischou(ah,
ce qui signifie l'Eglise de pierres, bâtie aux environs d'ErmcntW.
Les scalœ coptes-arabes donnent les formes suivantes : apmo-
(1) Cf. le lexte cité plus haut à l'article
Deir anba Sevcros.
« Mss. ar. de la Bill, mit., i38,
fol. 89 r°. — Makrizy, Khitâh, t. II,
p. en.
(3) Recensement général de l'Egypte,
t. II, part, fr., p. , et part, ar., p. iv.
(,,) De Sacy, op. cit., p. 698.
(5) E. Amelineau, Etudes sur le chris-
tianisme en Egijpic nu vu' siècle. Vie de
Pisentios, p. 1/16-1/17. Le texte porte
noxic cepMON-r; mais c'est là une
faute, comme l'a fait bien voir Qua-
tremère.
<r,) Synaxarc, 7 Kiliak, i3 Kiliak,
17 Kiliak, 20 Kihàk, 2 Toubab et sur-
tout 18 Mésoré.
m Synaxare, 18 Mésoré : pj
bien éloignés de Djîmé. Quoi qu'il en soit, ce nom n'a laissé aucune
trace dans la nomenclature des villes et villages égyptiens.
Erîbe, epiiBe, ïJuj.
Le nom de celte montagne nous a été conservé dans le fragment
thébain qui nous donne le nom du monastère élevé en l'honneur
de Sévère d'Antioclie : ce Sur le devant de la montagne d'Erîbé, au
midi de la ville de Siout(ll i>
Le village dont il est ici question est celui de Rîfeh qui se trouve
en effet au midi d'Asiout. 11 contenait de nombreux couvents dont
parlent Abou Selah et MakrizyLe Recensement général de l'E-
gypte lui attribue une population de 6jiig habitants : il fait
partie de la province et du district d'Asiout M. L'Etat de l'Egypte
le cite avec Adronkeh pour une surface de 9,823 feddaus et une
redevance de 2,800 dinars W, conjointement avec Adronkeh.
ErMONT, epMOHT, oJU)!.
Cette ville très connue est citée dans toutes les sources dont j'ai
fait usage.
Elle est citée dans la Vie de Pisenlios® et dans le Synaxare^. Je
ne retiendrai de ce dernier ouvrage que la mention du dix-buitième
jour de Mésoré, où il est question de l'église ad'El-Gischou(ah,
ce qui signifie l'Eglise de pierres, bâtie aux environs d'ErmcntW.
Les scalœ coptes-arabes donnent les formes suivantes : apmo-
(1) Cf. le lexte cité plus haut à l'article
Deir anba Sevcros.
« Mss. ar. de la Bill, mit., i38,
fol. 89 r°. — Makrizy, Khitâh, t. II,
p. en.
(3) Recensement général de l'Egypte,
t. II, part, fr., p. , et part, ar., p. iv.
(,,) De Sacy, op. cit., p. 698.
(5) E. Amelineau, Etudes sur le chris-
tianisme en Egijpic nu vu' siècle. Vie de
Pisentios, p. 1/16-1/17. Le texte porte
noxic cepMON-r; mais c'est là une
faute, comme l'a fait bien voir Qua-
tremère.
<r,) Synaxarc, 7 Kiliak, i3 Kiliak,
17 Kiliak, 20 Kihàk, 2 Toubab et sur-
tout 18 Mésoré.
m Synaxare, 18 Mésoré : pj