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https://doi.org/10.11588/diglit.5344#0426
LA GEOGRAPHIE DE L'EGYPTE. 383
et offrait une proie facile aux tribus de pillards qui habitaient le
désert entre le iNil et la mer Rouge.
Psolbu -^oybxi.
Ce nom se trouve dans l'un des papyrus de l'archiduc Rainer.
Le papyrus est fruste, mais le nom se trouvant le môme par deux
fois, et une troisième fois, dans un autre papyrus, la dernière syllabe
s'y trouve sans doute W.
Comme le papyrus provient d'Eschmoun, il ne sera pas témé-
raire de placer clans ce nome le village en question. Je crois que ce
village a disparu, quoique peut-être on pût le reconnaître dans le
village nommé aujourd'hui Sâou, district de Deirout, dans la pro-
vince d'Àsiout, qui compte 828 habitants et possède une école*2).
Ce village était plus prospère jadis, quand il faisait partie de la
province d'Eschmounein, car il comprenait /i, 159 feddans et de-
vait payer une redevance de 17,000 dinars, qui fut ensuite ré-
duite à io,o66'3). Le nom de ce village, ^L,, répondrait peut-être,
en supprimant l'article, au nom de Psoubai, qui se prononçait
Psououai; mais il me semble qu'une forme comme nccDoy con-
corderait mieux encore avec 3L,. Aussi je n'ose affirmer ce dont je
ne suis pas certain.
Psoimbeledj, ncyMisexex.
Le nom de ce lieu nous a été conservé dans un discom-s copte
attribué à Dioscore, patriarebe d'Alexandrie et qui contient un
panégyrique de l'évêqueMacaire de Tekôou<">. Quoique cette œuvre
soit apocryphe au premier chef, elle contient cependant quelques
détails qui paraissent historiques. Parmi ces détails se trouve le
(1) Mittheil. aus der Sammlung, etc.,
a" année, p. 65 et 66. Gopt. Pap.,
11° 2200.
<2) Recensement général de l'Egypte,
l.U. part. fr., p. Qtjo, et pari. ar., p. i'va.
<3) De Sacy, Relation de F Egypte,
p. 696.
w E. Amélineau, Monuments pour ser-
vir à l'histoire de l'Egypte chrétienne, l. I,
p. i45.
et offrait une proie facile aux tribus de pillards qui habitaient le
désert entre le iNil et la mer Rouge.
Psolbu -^oybxi.
Ce nom se trouve dans l'un des papyrus de l'archiduc Rainer.
Le papyrus est fruste, mais le nom se trouvant le môme par deux
fois, et une troisième fois, dans un autre papyrus, la dernière syllabe
s'y trouve sans doute W.
Comme le papyrus provient d'Eschmoun, il ne sera pas témé-
raire de placer clans ce nome le village en question. Je crois que ce
village a disparu, quoique peut-être on pût le reconnaître dans le
village nommé aujourd'hui Sâou, district de Deirout, dans la pro-
vince d'Àsiout, qui compte 828 habitants et possède une école*2).
Ce village était plus prospère jadis, quand il faisait partie de la
province d'Eschmounein, car il comprenait /i, 159 feddans et de-
vait payer une redevance de 17,000 dinars, qui fut ensuite ré-
duite à io,o66'3). Le nom de ce village, ^L,, répondrait peut-être,
en supprimant l'article, au nom de Psoubai, qui se prononçait
Psououai; mais il me semble qu'une forme comme nccDoy con-
corderait mieux encore avec 3L,. Aussi je n'ose affirmer ce dont je
ne suis pas certain.
Psoimbeledj, ncyMisexex.
Le nom de ce lieu nous a été conservé dans un discom-s copte
attribué à Dioscore, patriarebe d'Alexandrie et qui contient un
panégyrique de l'évêqueMacaire de Tekôou<">. Quoique cette œuvre
soit apocryphe au premier chef, elle contient cependant quelques
détails qui paraissent historiques. Parmi ces détails se trouve le
(1) Mittheil. aus der Sammlung, etc.,
a" année, p. 65 et 66. Gopt. Pap.,
11° 2200.
<2) Recensement général de l'Egypte,
l.U. part. fr., p. Qtjo, et pari. ar., p. i'va.
<3) De Sacy, Relation de F Egypte,
p. 696.
w E. Amélineau, Monuments pour ser-
vir à l'histoire de l'Egypte chrétienne, l. I,
p. i45.