DOI Seite / Zitierlink:
https://doi.org/10.11588/diglit.5344#0557
LA GÉOGRAPHIE DE L'ÉGYPTE.
Tmahempakiré, TMAariAKipe.
Ce nom est celui d'une petite propriété qui se trouvait près de
Pankamî, dans le nome d'Ermeut. C'est au moins ce qu'on est tenté
de conclure d'un passage du onzième papyrus de Boulaq : «La
partie de la terre que l'on appelle Tmahempakiré, à l'est du chemin
royal (?) qui conduit à Soutôn, son nome (??) W. n 11 est malheureux
que l'incertitude du texte nous mène à une incertitude géogra-
phique. J'ignore si le texte a été mal lu ou mal écrit, mais ce qu'il
y a de certain, c'est que je ne connais pas de capitale de nome ap-
pelée Soutén. Le Dictionnaire géographique de M. Brugsch contient,
il est vrai, un canal appelé 4= = ('2), qu'il place dans le vingtième
nome de la Haute Egypte; mais le nom d'un canal n'est pas celui
d'une ville.
r
Je n'ai pas à dire que ce nom ne se retrouvait dé jà plus en Egypte
au xivc siècle.
Tmoui-em-Pisinai, TMoyei MniçiNxi.
Ce nom se trouve parmi ceux des témoins qui ont signé la do-
nation d'enfant du papyrus n° 10 du musée de Boulaq. On lit
en effet comme dernière souscription : et Moi, Joseph, fils d'Elie,
originaire de Tmoui-em-Pisinai, je suis témoin'3'.n C'est la seule
fois que l'on rencontre ce mot qui semhle correct d'ailleurs.
Je ferai observer que je regarde TMoyei comme l'équivalent
fautif de TMoyi, et nous avons par conséquent une forme très
connue du mot qui signifie île, qui est, il est vrai, memphitique,
mais qu'il n'est pas étonnant de trouver sous la plume de gens
peu lettrés. Cette île se trouvait donc dans les environs de Pisinai,
ou plutôt de Pischînai, en arabe Bischnîïy. Elle a complètement
disparu.
(,) E. Revillout, Actes et Contrats des p) Brugsch, Dictionnaire géograplùque,
musées égyptiens de liouhiq et dit Louvre, p. i/l<).
p. %h. (,) H. Revillout. op. cit., p. 7q.
Tmahempakiré, TMAariAKipe.
Ce nom est celui d'une petite propriété qui se trouvait près de
Pankamî, dans le nome d'Ermeut. C'est au moins ce qu'on est tenté
de conclure d'un passage du onzième papyrus de Boulaq : «La
partie de la terre que l'on appelle Tmahempakiré, à l'est du chemin
royal (?) qui conduit à Soutôn, son nome (??) W. n 11 est malheureux
que l'incertitude du texte nous mène à une incertitude géogra-
phique. J'ignore si le texte a été mal lu ou mal écrit, mais ce qu'il
y a de certain, c'est que je ne connais pas de capitale de nome ap-
pelée Soutén. Le Dictionnaire géographique de M. Brugsch contient,
il est vrai, un canal appelé 4= = ('2), qu'il place dans le vingtième
nome de la Haute Egypte; mais le nom d'un canal n'est pas celui
d'une ville.
r
Je n'ai pas à dire que ce nom ne se retrouvait dé jà plus en Egypte
au xivc siècle.
Tmoui-em-Pisinai, TMoyei MniçiNxi.
Ce nom se trouve parmi ceux des témoins qui ont signé la do-
nation d'enfant du papyrus n° 10 du musée de Boulaq. On lit
en effet comme dernière souscription : et Moi, Joseph, fils d'Elie,
originaire de Tmoui-em-Pisinai, je suis témoin'3'.n C'est la seule
fois que l'on rencontre ce mot qui semhle correct d'ailleurs.
Je ferai observer que je regarde TMoyei comme l'équivalent
fautif de TMoyi, et nous avons par conséquent une forme très
connue du mot qui signifie île, qui est, il est vrai, memphitique,
mais qu'il n'est pas étonnant de trouver sous la plume de gens
peu lettrés. Cette île se trouvait donc dans les environs de Pisinai,
ou plutôt de Pischînai, en arabe Bischnîïy. Elle a complètement
disparu.
(,) E. Revillout, Actes et Contrats des p) Brugsch, Dictionnaire géograplùque,
musées égyptiens de liouhiq et dit Louvre, p. i/l<).
p. %h. (,) H. Revillout. op. cit., p. 7q.