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Amélineau, Emile
Les nouvelles fouilles d'Abydos - Mission Amélineau: compte rendu in extenso des fouilles, description des monuments et objets découverts (Band 2) — Paris, 1902

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https://doi.org/10.11588/diglit.3467#0153

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136

LES NOUVELLES FOUILLES D'ABYDOS

Chambre 18.
Un morceau de métal rectangulaire.
Une aiguille en métal, tordue en deux endroits.

Un bouchon de vase en terre portant très lisible une légende enfermée
dans la maison du double et surmontée d'un chacal et d'un épervier.
Un vase en terre, cassé.
18 vases grossiers.
Une assiette.

Une table d'offrandes complète, en forme de disque.
Deux vases de forme évasée en haut, plus étroite en bas, c'est-à-dire
en forme de bol, tous deux complets.

Un autre vase de même forme, mais cassé.

Observations. — Tous ces objets ont été trouvés dans l'intérieur de
la chambre. Le vase en terre était tout au fond de la chambre, à peu
près à 0m,20 du mur sud : il était rempli de sable et de cendres prove-
nant de la combustion du bois qu'on y ayait enfermé et dont deux frag-
ments avaient échappé à la combustion. En avant de ce vase et sur une
même ligne à peu près, du sud au nord, étaient les deux vases et l'as-
siette que j'ai énumérés plus hauU: le premier, le plus rapproché du
sud était rempli de sable et intact, le second était cassé en quatre mor-
ceaux, mais complet. L'assiette était la plus rapprochée du mur nord ;
au premier coup d'œil elle semblait intacte, mais en réalité elle était
cassée en quatre morceaux. Les cassures étaient récentes, et je ne
doute pas qu'il ne faille les attribuer aux ouvriers qui travaillaient à
l'exploration de cette chambre, à moins qu'il ne faille l'attribuer à l'ac-
tion de l'air s'exerçant sur un objet enseveli dans le sable depuis de
longs siècles. Près de la porte, un peu avant le pilastre sud et touchant
le mur sud était la table d'offrandes sans pied, en forme de disque,
cassée aussi en quatre morceaux, mais complète. La cassure était an-
cienne et par conséquent ne peut être attribuée aux ouvriers, mais elle
doit vraisemblablement être mise au compte de la chute du mur, car il
ne faut pas penser aux spoliateurs. Le lecteur voudra bien se rappeler
en effet, que les murs de cette chambre étaient complètement ruinés,
 
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