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https://doi.org/10.11588/diglit.3467#0166
LES NOUVELLES FOUILLES D'ABYDOS
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briques avaient été superposés l'un à l'autre : tout se tenait d'un seul
bloc, matière, crépi en terre et crépi au lait de chaux. Il ne restait plus
qu'à conclure ce que j'en ai conclu, à savoir que le monument avait été
primitivement construit en terre battue. Cette conclusion, on le com-
prendra facilement, n'était pas de nature à me déplaire et à faire dou-
ter de la très haute antiquité du monument que je fouillais.
Corridor 9.
Une table d'offrandes, brisée mais complète.
Cinq vases grossiers en onyx albâtreux et en calcaire.
Un petit vase en onyx.
Quatre assiettes contenant encore leurs offrandes.
Observations. — L'antichambre 9 entre les chambres 21 et 22 conte-
nait une porte en terre battue : la présence de cette terre battue était
sans doute due, en avant des pilastres nord-ouest et est du corridor,
à l'étalement des murs et les spoliateurs en auront profité pour mettre
dés blocs de terre battue et former une porte. Cette circonstance nous a
conservé les objets énumérés en tête de ce paragraphe. Les quatre
assiettes se trouvaient à l'angle nord-ouest, empilées les unes dans les
autres et contenant encore les offrandes qu'on y avait déposées : ces
offrandes étaient pour la plupart des feuilles de papyrus comestible.
Près de la porte ouest de la chambre étaient les vases grossiers en
calcaire et en onyx albâtreux. A l'angle sud-ouest était la table d'of-
frandes, c'est-à-dire le grand disque que j'appelle ainsi et qui servait à
y déposer les plats qui devaient fournir le menu du repas; il y en avait
de deux sortes, les disques et les tables avec pied. Comme le petit
vase en onyx touchait cette table, je crus d'abord que c'était le pied sur
lequel reposait la table, mais je fus bien vite détrompé.
Chambre 22.
Trois fragments de table en marbre blanc et bleu.
Trois vases en feldspath, brisés.
Quatre assiettes complètes, mais brisées.
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briques avaient été superposés l'un à l'autre : tout se tenait d'un seul
bloc, matière, crépi en terre et crépi au lait de chaux. Il ne restait plus
qu'à conclure ce que j'en ai conclu, à savoir que le monument avait été
primitivement construit en terre battue. Cette conclusion, on le com-
prendra facilement, n'était pas de nature à me déplaire et à faire dou-
ter de la très haute antiquité du monument que je fouillais.
Corridor 9.
Une table d'offrandes, brisée mais complète.
Cinq vases grossiers en onyx albâtreux et en calcaire.
Un petit vase en onyx.
Quatre assiettes contenant encore leurs offrandes.
Observations. — L'antichambre 9 entre les chambres 21 et 22 conte-
nait une porte en terre battue : la présence de cette terre battue était
sans doute due, en avant des pilastres nord-ouest et est du corridor,
à l'étalement des murs et les spoliateurs en auront profité pour mettre
dés blocs de terre battue et former une porte. Cette circonstance nous a
conservé les objets énumérés en tête de ce paragraphe. Les quatre
assiettes se trouvaient à l'angle nord-ouest, empilées les unes dans les
autres et contenant encore les offrandes qu'on y avait déposées : ces
offrandes étaient pour la plupart des feuilles de papyrus comestible.
Près de la porte ouest de la chambre étaient les vases grossiers en
calcaire et en onyx albâtreux. A l'angle sud-ouest était la table d'of-
frandes, c'est-à-dire le grand disque que j'appelle ainsi et qui servait à
y déposer les plats qui devaient fournir le menu du repas; il y en avait
de deux sortes, les disques et les tables avec pied. Comme le petit
vase en onyx touchait cette table, je crus d'abord que c'était le pied sur
lequel reposait la table, mais je fus bien vite détrompé.
Chambre 22.
Trois fragments de table en marbre blanc et bleu.
Trois vases en feldspath, brisés.
Quatre assiettes complètes, mais brisées.