LES NOUVELLES FOUILLES D'ABYDOS
179
Un fragment de poterie avec une marque.
Des graines.
Un os de poisson.
Des bouchons en très grand nombre.
Observations. — Cette chambre n'avait pas été pillée par les spolia-
teurs : elle avait seulement été dévastée par eux. En voyant qu'elle
n'était remplie que de poteries, sachant sans doute par expérience ce
qu'elles contenaient, ils s'étaient amusés à lapider les pots en lançant
d'en haut des pierres assez grosses. Il y en avait au moins cent qui
avaient été jetées sur les pots, avaient brisé la partie supérieure des
vases tout en conservant le plus souvent les bouchons en terre. La partie
inférieure des poteries était encore debout au milieu du sable et il y en
avait pour le moins cinq cents, dont sept seulement étaient intactes. Les
bouchons étaient en nombre si considérable qu'à la fin je n'ai fait
conserver que les plus beaux. Tous étaient estampillés plus ou moins
lisiblement au nom des mômes personnages. Ils étaient en terre jaune
très sablonneuse. Quand ils étaient complets, ils étaient en forme de
calotte, mais le plus souvent ils n'avaient que la forme du col du vase.
Dans la très grande majorité des cas, ils étaient difficiles à lire. Ils con-
tenaient l'estampille des personnages dans les trois formes réduite, or-
dinaire ou développée. Les poteries étaient de forme très petite et très
grossière. Elles contenaient diverses substances et des graines qui res-
semblaient à de l'orge. Deux de ces poteries furent trouvées non ou-
vertes : elles s'ouvrirent pendant le transport à ma maison, malgré mes
recommandations d'apporter le plus d'attention et de prudence au
transport. J'ignore si l'identification des graines avec les grains d'orge
est juste. J'ignore également à quelle espèce de poisson appartenait
l'os rencontré.
Corridor 7.
Ce corridor ne contenait absolument rien.
Chambre 10.
Un fragment de bois de vigne.
179
Un fragment de poterie avec une marque.
Des graines.
Un os de poisson.
Des bouchons en très grand nombre.
Observations. — Cette chambre n'avait pas été pillée par les spolia-
teurs : elle avait seulement été dévastée par eux. En voyant qu'elle
n'était remplie que de poteries, sachant sans doute par expérience ce
qu'elles contenaient, ils s'étaient amusés à lapider les pots en lançant
d'en haut des pierres assez grosses. Il y en avait au moins cent qui
avaient été jetées sur les pots, avaient brisé la partie supérieure des
vases tout en conservant le plus souvent les bouchons en terre. La partie
inférieure des poteries était encore debout au milieu du sable et il y en
avait pour le moins cinq cents, dont sept seulement étaient intactes. Les
bouchons étaient en nombre si considérable qu'à la fin je n'ai fait
conserver que les plus beaux. Tous étaient estampillés plus ou moins
lisiblement au nom des mômes personnages. Ils étaient en terre jaune
très sablonneuse. Quand ils étaient complets, ils étaient en forme de
calotte, mais le plus souvent ils n'avaient que la forme du col du vase.
Dans la très grande majorité des cas, ils étaient difficiles à lire. Ils con-
tenaient l'estampille des personnages dans les trois formes réduite, or-
dinaire ou développée. Les poteries étaient de forme très petite et très
grossière. Elles contenaient diverses substances et des graines qui res-
semblaient à de l'orge. Deux de ces poteries furent trouvées non ou-
vertes : elles s'ouvrirent pendant le transport à ma maison, malgré mes
recommandations d'apporter le plus d'attention et de prudence au
transport. J'ignore si l'identification des graines avec les grains d'orge
est juste. J'ignore également à quelle espèce de poisson appartenait
l'os rencontré.
Corridor 7.
Ce corridor ne contenait absolument rien.
Chambre 10.
Un fragment de bois de vigne.