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Amélineau, Emile
Les nouvelles fouilles d'Abydos - Mission Amélineau: compte rendu in extenso des fouilles, description des monuments et objets découverts (Band 2) — Paris, 1902

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https://doi.org/10.11588/diglit.3467#0254

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LES NOUVELLES FOUILLES D'ABYDOS

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cylindrique et horizontale, mais il en avait primitivement deux et l'on
voit les traces de la seconde qui a dû être cassée pendant le travail et
l'on a essayé de faire disparaître les attaches de l'oreille et les traces du
trou. Les deux autres numéros ont un col à peu près arrondi et offrent
une rainure en dessous, mais cette rainure n'est pas profonde et a été
obtenue seulement par l'évidement du col, sans qu'on ait eu besoin de
creuser profondément et parallèlement au col en dessous. Le col du nu-
méro 18 se détache plus que celui du numéro 20 : ce dernier vase a une
assiette solidement établie, tandis que l'autre a été creusé en dessous
de manière à lui donner la forme globulaire parfaite, mais son ouverture
me semble un peu trop étroite. Pour percer les oreilles de ces vases il
a fallu un outil très fin et très résistant, car les pierres sont d'une très
grande dureté.

Le numéro 17 est le dernier des vases dont j'ai à parler dans ce para-
graphe : il est en porphyre, a une grande hauteur et n'appartient que
d'assez loin à la forme globulaire. Il ressemble bien plutôt à une mar-
mite sans pieds et l'on fait encore usage en France de poteries de cette
forme, mais n'ayant pas de rebord en haut du col. Ce col n'est pas ar-
rondi autour de l'ouverture ; à l'extérieur il est à arêtes vives et il a été
évidé en dessous de manière à former un angle aigu. Immédiatement
au dessous du col, la panse va en s'élargissant et ne commence à s'in-
fléchir qu'assez près du fond. Il semblerait d'après la forme de cette
marmite, que rien n'eût été plus facile que de creuser la pierre perpen-
diculairement en donnant aux parois une épaisseur uniforme parallèle-
ment à la surface extérieure ; mais il n'en a pas été ainsi, comme j'ai pu
le constater de mes propres yeux, quand ce vase était en morceaux. Le
lecteur verra aussi en examinant la figure 17 de la planche XIV que le
vase n'est pas d'aplomb, qu'il semble pencher vers la droite et que le
côté gauche présente une panse plus large : c'est une preuve que la
perpendiculaire n'a pas été maintenue en forant le vase. Il a deux larges
oreilles cylindriques et horizontales percées de part en part, et Ton
peut voir à l'oreille gauche que la perforation ne s'est pas faite sans tâ-
tonnement. En somme, ce vase n'est pas élégant dans sa forme, il est
même lourd, et l'on peut dire jusqu'à un certain point que l'artisan qui
 
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