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Amélineau, Emile
Les nouvelles fouilles d'Abydos - Mission Amélineau: compte rendu in extenso des fouilles, description des monuments et objets découverts (Band 3,2) — Paris, 1905

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https://doi.org/10.11588/diglit.5153#0020

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LES NOUVELLES FOUILLES D'ABYDOS 369

sinon aux mêmes vases. En effet, il suffit de l'examen le plus superfi-
ciel pour s'apercevoir d'abord que les fragments se divisent en deux
catégories distinctes par la grosseur de la pierre : ceux de gauche sont
en effet d'une grande finesse, ceux de droite sont bien plus épais, et les
lignes de la décoration beaucoup plus grosses que celles de l'autre
catégorie. Je range dans la première les numéros 1, 2, 3, 4, 7, 8, 9, 10,
11, 12, 13, 14, 15, 18, 19; dans la seconde les numéros 5, 6, 16, 17, 20,
21 et 24.

Dans la première catégorie, je ne puis rien dire des numéros 7, 8,
9, 10, 11, 12, 13, 14, 15, 18, et 19, parce que ce sont des fragments inter-
médiaires qui avaient leur place dans l'objet intact et qui n'ont aucun
titre à l'attention, autre que les cannelures, si je puis employer ce mot,
qu'on y voit à l'endroit et à l'envers, cannelures que les autres frag-
ments nous offrent aussi. Il en est tout différemment des fragments 1,
2, 3, et 4. Là, nous sommes en présence d'une extrémité de l'objet et
cette extrémité identique dans les quatre fragments pourrait nous
montrer que ces fragments appartenaient au môme objet, si des diffé-
rences dans l'épaisseur ne venaient jeter quelque doute sur cette ma-
nière de voir. Le lecteur verra de lui-même que les quatre fragments
se terminent à cette extrémité par des tiges parfaitement visibles à leur
tète et resserrées par un nœud qui enlace chacune d'elles. Ce motif
évidemment pris dans la nature est bien simple, mais d'un effet certai-
nement gracieux. Ce sont les tiges placées l'une à côté de l'autre qui
font tout naturellement les cannelures et, si j'osais m'aventure* dans un
domaine qui n'est pas le mien, je dirais que ce sont ces tiges qui ont
amené les cannelures de la colonne protodorique, ou colonne employée
à Beni-Hasan et ailleurs, dont le chapiteau n'est qu'un faisceau de tiges
assemblées et liées ensemble.

Le numéro 1 nous donne en plus une extrémité dans le sens de la
longueur, et aussi le numéro 4 qui nous donne l'extrémité opposée,
c'est-à-dire la première et la dernière tiges employées dans la confection
de l'objet. Malheureusement il nous manque trop d'intermédiaires. Ce
qu'on peut voir au numéro 4, c'est que la ligne extrême verticale n'est
pas réellement droite et il en faudrait sans doute dire autant du nu-
 
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