Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Metadaten

Amélineau, Emile
Les nouvelles fouilles d'Abydos - Mission Amélineau: compte rendu in extenso des fouilles, description des monuments et objets découverts (Band 3,2) — Paris, 1905

DOI Seite / Zitierlink: 
https://doi.org/10.11588/diglit.5153#0028

DWork-Logo
Überblick
loading ...
Faksimile
0.5
1 cm
facsimile
Vollansicht
OCR-Volltext
I

LES NOUVELLES FOUILLES D'ABYUOS

377

nombreux polissoirs et j'en aurais trouvé seulement 24, tandis que
MM. Pétrie, Quibell et de Morgan, dans une même nécropole ou dans
deux nécropoles fort voisines, en auraient trouvé pour un nombre de
vases de beaucoup plus petit, une quantité considérablement plus
grande. La proportion aurait dû être inverse, à moins d'admettre que les
polissoirs d'Abydos avaient presque tous été détruits après avoir servi
au polissage des vases d'Om el-Ga'ab, mais précieusement conservés au
contraire dans la nécropole de Neggadeh. Si l'on suppose au contraire
que les prétendus polissoirs étaient des tables d'offrande votives, ainsi
que je crois l'avoir démontré plus haut, on comprendra fort aisément
que ces offrandes votives, moyen facile de simuler des offrandes factices
pour ne pas faire d'offrandes réelles, se soient concentrées en nombre
beaucoup plus grand dans la nécropole de .Neggadeh qui était relative-
ment pauvre, pendant qu'au contraire je ne les ai trouvées qu'en nombre
relativement infime dans la nécropole d'Om el-Ga'ab qui était très riche.
Ce raisonnement me semble inattaquable, fondé qu'il est sur l'évolution
telle que je l'ai montrée des tables votives de cette haute époque aux
tables votives d'une époque beaucoup plus rapprochée de nous.

de son volume sur les Tombes royales d'Abydos. 11 dit qu'en évaluant les fragments de
vases en pierre qu'il a rencontrés, de 10.000 à 20.000 il ne se trompera pas beaucoup
(p. 18, col. I) et de là ses admirateurs sont partis en guerre contre mes fouilles pour les
exaller bien au-dessus des miennes. Je ne nie certes pas l'habileté de M. Pétrie, mais s'il
fallait juger de cette habileté par le nombre des fragments qu'il a trouvés, je peux dire
en toute sûreté de conscience que j'en ai trouvé beaucoup plus que lui, puisque dans le
seul tombeau de Set et de Horus j'en ai trouvé peut-être plus de 100.000 dont j'ai rapporté
la plus grande partie. De plus M. Pétrie n'a peut-être pas eu grand' peine à trouver ses
20.000 fragments s'il a connu la cachette où j'en avais enfermé sans doute autant qu'il en
a trouvé, et cela par le conseil du directeur du musée de Gizeh.
 
Annotationen