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Amélineau, Emile
Les nouvelles fouilles d'Abydos - Mission Amélineau: compte rendu in extenso des fouilles, description des monuments et objets découverts (Band 3,2) — Paris, 1905

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https://doi.org/10.11588/diglit.5153#0068

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LES NOUVELLES FOUILLES D'ABYDOS 417

ville qui permettait de faire manœuvrer le couvercle et de fermer le
cylindre. Ce couvercle devait être plan et s'appuyer sur les plans de
section qui couraient parallèlement le long du cylindre. J'en ai retrouvé
un semblable, non pas en bois mais en ivoire et j'en ai parlé au cha-
pitre XVIII.

Reste le numéro 5 pour en avoir fini avec celte planche. Ce numéro
représente un instrument à peu près complet qui fut trouvé dans deux
tombeaux situés au sud, en deux rangées différentes de tombes, le tom-
beau numéro 85 et le tombeau numéro 100, ainsi que je l'ai dit dans la
première partie de ces volumes. C'est une occasion toute naturelle qui
s'offre à moi pour faire observer au lecteur avecquelle minutie je ramas-
sais tous les objets que les fouilleurs mettaient au jour : il doit être
édifié d'ailleurs après avoir vu les vases du second volume de cet ou-
ouvrage et les nombreux fragment qui lui sont déjà passés sous les yeux
au cours de ce troisième volume. Si d'autres m'ont échappé, c'est qu'on
ne les a pas vus, c'est surtout que je ne les ai pas aperçus. Si la première
année, dans la grande hâte des fouilles, il en est passé un nombre con-
sidérable, c'est d'abord que je me suis trop hâté, que j'employais des
ouvriers infidèles, surtout les chels, c'est que je n'ai pas surveillé d'as-
sez près ces serviteurs nauséabonds, ce dont je m'accuse moi-même, et
que j'ai trop suivi les conseils qui m'avaient été donnés; mais après les
fouilles terminées je m'étais aperçu qu'il restait encore un nombre con-
sidérable d'objets fragmentaires et un ou deux tombeaux et j'avais pris
la résolution de faire ce qu'a fait M. Pétrie : je l'aurais fait dans la cin-
quicme campagne, si l'on n'eût pris soin de m'enlever la concession
sans m'avertir. La forme de l'objet qui a amené cette digression m'est
complètement inconnue : je vois bien qu'il se compose de deux parties
qu'on pourrait appeler manches et d'une partie médiane qui pouvait
presser sur un objet assez mou selon qu'on levait une extrémité ou
l'autre, comme nos presses à papier buvard qui se prêtent à cette pres-
sion. Le bois a une épaisseur infime et les deux extrémités se recroque-
villent avec une aisance surprenante. Les deux parties trouvées loin
l'une de l'autre se juxtaposaient cependant très bien, mais ne suffisaient
pas pour compléter cet instrument. Je laisse à quelqu'un plus habile et
 
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