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Amélineau, Emile
Les nouvelles fouilles d'Abydos - Mission Amélineau: compte rendu in extenso des fouilles, description des monuments et objets découverts (Band 3,2) — Paris, 1905

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https://doi.org/10.11588/diglit.5153#0118

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LES NOUVELLES FOUILLES D'ABYDOS 467

ronde, ce que n'est pas une brique, et avait dû servir à boucher un de ces
grands vases que j'ai rencontrés en quantité ou même un plus grand
encore. Le second a un intérêt tout particulier et me semble d'une im-
portance majeure. Lui aussi contient, non pas un nom, à ce que je crois,
mais une inscription renfermée dans un cartouche, ou plutôt dans le
champ d'une stèle arrondie par le sommet. C'est bien aussi un bou-
chon, fait de terre sans mélange de fibres de palmiers, comme on en
trouve dans les bouchons de l'époque la plus reculée : j'ai dit de terre,
et non de sable de grès. Par endroits, la terre a été comme rongée par
des insectes et est tombée, formant des figures capricieuses, absolument
comme il arrive dans les poutres rongées par les insectes xylophages.
La représentation qui en est donnée à la planche XXVII. numéro 1, ne
permettra pas de mettre en doute que nous soyons bien eu présence
d'un bouchon. Ce bouchon a été estampillé au moyen d'un cylindre,
ou plutôt d'une planchette gravée préalablement. Cette planchette n'a
pas sans doute été gravée d'une manière unilorme, ou bien la terre
n'était pas également bien préparée; toujours est-il que la photographie
ne donne nettement que le bas du cartouche ou de la stèle, pendant
que la partie supérieure est à peu près illisible, et, si la photographie
n'a rien reproduit de plus précis, c'est que réellement le monument ne
contenait que des signes n'ayant pas assez de relief pour ressortir sur
la plaque sensible. On ne lit donc sans aucune hésitation que le nom

d'Osiris au bas du cartouche de la stèle : J]^ ; au-dessus de ces trois

signes, il y a sans doute i—: ou--Au-dessus de ce signe, il y avait

un groupe carré d'hiéroglyphes dont le premier signe occupait toute la
hauteur du groupe, si bien qu'il ne pouvait guère y avoir dans la partie
droite du groupe qu'un ou deux signes. Le premier qui peut se recon-
naître sur la photographie et qui se reconnaît très bien sur le monument

est j), de sorte qu'on a pour l'inscription entière QK' jj$â ou \ É

• ' JjsiJ. Je m'abstiendrai de vouloir compléter la lacune et expliquer
ces mots, quoiqu'il se présente une explication qui serait apte à remplir

la lacune et donnerait un sens très plausible : ;] c==~ J^j
 
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