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Amélineau, Emile
Les nouvelles fouilles d'Abydos - Mission Amélineau: compte rendu in extenso des fouilles, description des monuments et objets découverts (Band 3,2) — Paris, 1905

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https://doi.org/10.11588/diglit.5153#0168

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LES NOUVELLES FOUILLES D'ABYDOS 517

nastère de Moyse JY; la seconde jusqu'à la Schounet ez-Zeblb JV
jll et ils appellent la troisième partie du nom de montagne
jil.

La vraisemblance du site est donc de mon côté; de plus ce sont bien
les moines qui ont saccagé et pillé cette partie de la nécropole. J'ai
montré à M. Loret que cette partie de la nécropole avait été spéciale-
ment ravagée, qu'elle l'avait été par des moines dont j'ai trouvé et
publié les noms, chose que mon critique a soigneusement évité de dire :
j'aurais pu ajouter que j'ai trouvé sur ces lieux des fragments d'objets
qui montrent péremptoirement à qui veut voir et à qui sait que les
moines étaient conduits par leur supérieur qui portait un habit bordé
d'un liseré violet, comme c'est encore la coutume en Egypte pour les
hégoumènes, c'est-à-dire les supérieurs, les ^j-aj», comme on dit tou-
jours. J'ai montré en plus à M. Loret que cette élection pour le ravage
de la nécropole d'Om el-Ga'ab se comprenait très bien si l'on recher-
chait le mobile qui les avait poussés à cette spoliation. Osiris était le
màtire d'Abydos, son culte était le culte primant tous les autres, ayant
notamment presque fait oublier le culte d'Anhour, le dieu primitif du
nome thinite ; que si les moines voulaient faire disparaître à tout jamais
le culte païen du territoire d'Abydos, ils devaient tout d'abord s'attaquer
au culte d'Osiris, ce qu'ils ont fait à Kom es-Soultàn, et aussi à Om el-
Ga'ab pour cette maison d'Osiris, située à l'ouest du temple de Bamsès
Meriamen.

Si M. Loret s'était donné la peine de chercher à savoir ce que signi-
fiait la phrase : « Et pas un homme ne recommença à faire des réunions
à la montagne d'Ebôt pour faire des sacrifices, » il se serait dit que ce
n'était pas le vulgaire (pas un homme' qui offrait des sacrifices dans les
temples du ncpiôwCTOii, que c'était là l'office des prêtres; que si ce vul-
gaire faisait des réunions dans la montagne, c'est-à-dire dans la partie
la plus occidentale de la montagne, pour y faire des sacrifices, ce ne
pouvaient être que des sacrifices funéraires offerts aux morts célèbres
qui reposaient dans la nécropole particulière d'Om el-Ga'ab, à l'ouest
du temple de Ramsès, et non pas au nord-est, c'est-à-dire à Kom es-
 
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