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https://doi.org/10.11588/diglit.5153#0377
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LES NOUVELLES FOUILLES D'ABYDOS
D'autre part ce n'est que par l'examen microscopique qu'on peut rap-
procher et ranger dans la même catégorie des roches d'aspect totale-
ment différents. Tel est le cas pour le n° 10 (granité à volumineux
cristaux de feldspath) et le n° 11 (granité à très petits éléments) qui ne
ressemhle en rien au type de granité à gros cristaux.
On voit donc que l'étude microscopique des roches en plaques minces
est aujourd'hui le complément indispensable de maintes recherches
archéologiques. Elle seule permet de dénommer correctement les
roches. C'est un nouvel et intéressant exemple d'un point sur lequel
avec Gentil, nous avions déjà insisté au Congrès international d'Ar-
chéologie et d'Anthropologie préhistoriques en 1900, à propos de
l'étude des roches ayant servi aux néolithiques à fabriquer des haches
polies.
On voit que l'application à l'étude des vases en pierre fabriqués par
les Égyptiens préhistoriques n'est pas moins intéressante et qu'elle
fournit d'utiles, on peut même dire d'indispensables renseignements
sur la nature réelle des roches ainsi employées.
La présente étude a également un intérêt pratique : la comparaison
soign use de ces fragments de vases en pierre —recueillis par M. Amé-
lineau dans ses fouilles d'Abydos et ainsi déterminés par l'examen
microscopique—, avec les vases entiers conservés dans diverses col-
lections et dont il n'est pas possible de détacher des fragments pourra,
dans un certain nombre de cas, permettre de déterminer la nature des
roches dont sont faits ces vases entiers avec une approximation qui
pourra être très rapprochée de la vérité.
Il y a là une méthode qui, généralisée et portant sur de nombreux
spécimens, fournira d'intéressants résultats. Nous souhaitons que notre
modeste tentative, en ce sens, trouve de nombreux imitateurs.
LES NOUVELLES FOUILLES D'ABYDOS
D'autre part ce n'est que par l'examen microscopique qu'on peut rap-
procher et ranger dans la même catégorie des roches d'aspect totale-
ment différents. Tel est le cas pour le n° 10 (granité à volumineux
cristaux de feldspath) et le n° 11 (granité à très petits éléments) qui ne
ressemhle en rien au type de granité à gros cristaux.
On voit donc que l'étude microscopique des roches en plaques minces
est aujourd'hui le complément indispensable de maintes recherches
archéologiques. Elle seule permet de dénommer correctement les
roches. C'est un nouvel et intéressant exemple d'un point sur lequel
avec Gentil, nous avions déjà insisté au Congrès international d'Ar-
chéologie et d'Anthropologie préhistoriques en 1900, à propos de
l'étude des roches ayant servi aux néolithiques à fabriquer des haches
polies.
On voit que l'application à l'étude des vases en pierre fabriqués par
les Égyptiens préhistoriques n'est pas moins intéressante et qu'elle
fournit d'utiles, on peut même dire d'indispensables renseignements
sur la nature réelle des roches ainsi employées.
La présente étude a également un intérêt pratique : la comparaison
soign use de ces fragments de vases en pierre —recueillis par M. Amé-
lineau dans ses fouilles d'Abydos et ainsi déterminés par l'examen
microscopique—, avec les vases entiers conservés dans diverses col-
lections et dont il n'est pas possible de détacher des fragments pourra,
dans un certain nombre de cas, permettre de déterminer la nature des
roches dont sont faits ces vases entiers avec une approximation qui
pourra être très rapprochée de la vérité.
Il y a là une méthode qui, généralisée et portant sur de nombreux
spécimens, fournira d'intéressants résultats. Nous souhaitons que notre
modeste tentative, en ce sens, trouve de nombreux imitateurs.