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Annales du Musée et de l'Ecole Moderne des Beaux-Arts — 2.1802 [Cicognara, 3401-2]

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Planche première - Planche soixante dixième [inkl. Tafelbeschreibung]
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https://doi.org/10.11588/diglit.18638#0023
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il demeura quelque temps en qualité de page chez la
comtesse de Lalain, mais son goût le porta vers la pein-
turejetaprès avoir pris des leçons de Van-Oort, ensuite
d'Otto-Vœnius , il partit pour l'Italie , et ne tarda pas
à y développer le germe de ses rares talens : il étudia
successivement d'après les ouvrages de Jules Romain ,
du Titien, de Paul Véronèse et du Tintoret.

Sa mère étant tombée malade, cet incident le rappela
dans sa patrie. Ce fut vers ce temps que Marie de Mé-
dicis le fit venir en France, et le chargea de peindre la
galerie de son palais du Luxembourg. Rubens fit les
tableaux à Anvers, et revint à Paris, en i6a5, pour les
mettre en place. Il devait y avoir une galerie parallèle
représentant l'histoire d'Henri IV; mais la disgrâce de
la reine en empêcha l'exécution.

L'éducation distinguée que Rubèns avait reçue dans
sajeunesselemit à même d'acquérir d'autres talens que
ceux d'un artiste. Il fut un excellent négociateur. Le
duc de Buckingham et l'infante Isabelle l'employèrent
auprès du roi. d'Espagne Philippe IV, avec commission
de proposer des moyens de paix, et de recevoir ses ins-
tructions ; mais il serait trop long de détailler ici les
occasions qu'il eut de faire valoir son rare mérite,
l'accueil qu'il reçut des plus illustres personnages de
son temps , et les faveurs dont il fut comblé.

Il se maria deux fois : sa seconde femme , Hélène
Forman, était citée pour sa beauté. Il amassa une for-
tune considérable dont il usa toujours avec dignité. Il
mourut à Anvers, en 1640.
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