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Annales du Musée et de l'Ecole Moderne des Beaux-Arts — 2.1802 [Cicognara, 3401-2]

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Planche première - Planche soixante dixième [inkl. Tafelbeschreibung]
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https://doi.org/10.11588/diglit.18638#0038
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Les plus anciennes images symboliques de là Divi-»
nité, n'étaient que des pierres isolées. Le fameux
Jupiter-Cassius ne fut d'abord représenté que par une
pierre arrondie, ou de forme pyramidale, ainsi que
l'attestent diverses médailles.

Par respect pour la Divinité, les premiers législa-
teurs s'abstinrent de donner à ces monumens aucune
forme humaine; et c'est pour cette raison que l'ancien
simulacre de Memnon, selon Philostrate, et celui de
Minerve, suivant Homère, n'eurent dans leur origine
qu'une forme de colonne. La Vénus de Paplios, au
rapport de Tacite ; Jupiter - Milichius, la Diane de
Patroa, les Grâces, ainsi que la Diane d'Ephèse,
n'eurent d'abord, dit Pausanias, aucune ressemblance
avec l'espèce humaine. La Diane-Luné des Troésomens,
le Disor des Arabes, l'Irmensul des Saxons, n'étaien t que
des pierres cylindriques d'environ six pieds de haut;
le simulacre de Cybèle, transporté de Phrygie à Rome ;
la Vestale des anciens Romains , la Divinité du temple
de Palmyre, celles du mont Liban , et tant d'autres,
n'é taient que des pierres de forme ronde ; et ce n'est
que par une gradation insensible, que ces pierres
mystérieuses offrirent une représentation plus dis tincte,
et reçurent enfin, sous le ciseau des Grecs, les formes
sublimes ou gracieuses, soit du Jupiter Olympien, soit
de l'Apollon Pythien , soit de la Vénus connue aujour-
dlhui sous le nom de Vénus de Médicis.
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