( H )
pour le rappeler à la vie. Hyacinthe fut changé en une
fleur qui porte son nom , et sur les feuilles de laquelle
Apollon imprima les deux lettres AI, AI, qui sont
à-la-fois l'expression et le monument de sa douleur.
Anecdotes sur Charles-André Vanloo. Supplément
à l'article précédent.
Charles Vanloo mettait souvent en pièces ses
meilleurs tableaux, lorsqu'ils n'enlevaient pas tous les
suffrages. Il fallait user d'adresse pour lui en faire con-
server quelques-uns.
— Extrêmement laborieux, il travaillait toujours
debout et sans feu, même dans les plus grands froids.
— Reconnaissant de l'accueil qu'on faisait en France
à ses talens, pour ne point sortir de ce royaume, il refusa
12,000 liv. de pension du roi de Prusse, et ses ouvrages
devaient encore être payés d'avance ; ce qui lui aurait
rapporté par an , plus de 3o,ooo livres.
— La princesse Gallitzin, voulant donner un témoi-
gnage d'amitié à mademoiselle Clairon, lui offrit le
choix d'un présent en vaisselle, en bijoux , ou bien en
étoffes précieuses. «Mon portrait, de la main de Carie
Vanloo, répondit l'actrice célèbre, me flatterait encore
davantage. »
— Les comédiens accordèrent l'entrée de leur
théâtre à cet artiste : quand il reparut dans les loges ,
après une longue maladie, tout le parterre battit des
mains.
— Lors de l'exposition des tableaux, au Louvre,
qui suivit immédiatement sa mort, le public applaudit
beaucoup à l'idée ingénieuse d'avoir placé une partie
des ouvrages de ce peintre autour de son portrait.
pour le rappeler à la vie. Hyacinthe fut changé en une
fleur qui porte son nom , et sur les feuilles de laquelle
Apollon imprima les deux lettres AI, AI, qui sont
à-la-fois l'expression et le monument de sa douleur.
Anecdotes sur Charles-André Vanloo. Supplément
à l'article précédent.
Charles Vanloo mettait souvent en pièces ses
meilleurs tableaux, lorsqu'ils n'enlevaient pas tous les
suffrages. Il fallait user d'adresse pour lui en faire con-
server quelques-uns.
— Extrêmement laborieux, il travaillait toujours
debout et sans feu, même dans les plus grands froids.
— Reconnaissant de l'accueil qu'on faisait en France
à ses talens, pour ne point sortir de ce royaume, il refusa
12,000 liv. de pension du roi de Prusse, et ses ouvrages
devaient encore être payés d'avance ; ce qui lui aurait
rapporté par an , plus de 3o,ooo livres.
— La princesse Gallitzin, voulant donner un témoi-
gnage d'amitié à mademoiselle Clairon, lui offrit le
choix d'un présent en vaisselle, en bijoux , ou bien en
étoffes précieuses. «Mon portrait, de la main de Carie
Vanloo, répondit l'actrice célèbre, me flatterait encore
davantage. »
— Les comédiens accordèrent l'entrée de leur
théâtre à cet artiste : quand il reparut dans les loges ,
après une longue maladie, tout le parterre battit des
mains.
— Lors de l'exposition des tableaux, au Louvre,
qui suivit immédiatement sa mort, le public applaudit
beaucoup à l'idée ingénieuse d'avoir placé une partie
des ouvrages de ce peintre autour de son portrait.