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Annales du Musée et de l'Ecole Moderne des Beaux-Arts — 2.1802 [Cicognara, 3401-2]

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Planche première - Planche soixante dixième [inkl. Tafelbeschreibung]
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https://doi.org/10.11588/diglit.18638#0221
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( ï3o )

de sa cour, afin qu'il jugeât de leur beauté. Rubens les
ayant toutes considérées attentivement, «Il faut, dit-il,
» en montrant la plus belle , que ce soit madame la prin-
» cesse de Guctncné » : c'était elle en effet; et sur ce qu'on
lui demanda s'il la connaissait, il répondit qu'il n'avait
jamais eu l'honneur de la voir, et qu'il n'avait soupçonné
que c'était elle, que d'après le récit qu'il en avait en-
tendu faire.

— Pendant le séjour de Rubens en Espagne, dom
Juan dcBragance , depuis roi de Portugal, écrivit à quel-
ques seigneurs pour les prier d'engager ce célèbre peintre
a l'aller voir à Yilla-Yiciosa. Sensible à une ivitation si
flatteuse, Rubens entreprit le voyage. Mais le duc appre-
nant qu'il était parti avec un train magnifique , fut si
épouvanté de la dépense qu'un tel hôte pourrait lui occa-
sionner, qu'il envoya un gentilhomme à sa rencontre>
chargé de lui dire, qu'ayant été forcé de partir de Villa-
Yiciosa, pour une affaire importante , il le priait de ne
pas aller plus avant, et d'accepter cinquante pistoles pour
le dédommager des frais du voyage. Rubens refusa l'ar-
gent , et répondit qu'il n'avait pas besoin de ce petit
secours; que comptant demeurer quinze jours à la cour
du duc de Bragance, il avait apporté avec lui deux mille
pistoles , afin de les y dépenser.
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