( ï5)
Planche quatrième. — Quatre Bustes antiques , de la-
Galerie du Muséum,
Le premier nous offre Paris. On le reconnaît à la
douceur et à la beauté de ses traits, à sa chevelure
frisée et partagée en boucles, ainsi qu'à son bonnet
phrygien.
Cette; tête est très-belle; elle rend bien l'idée qu'on
se forme du fameux ravisseur d'Hélène. Elle est en
marbre pentélique, et se voyait à la villa Albani, à
Piome.
La seconde tête est celle d'Ompliale. On la retrouve
souvent dans les monumens de l'antiquité , coëffée ainsi
qu'on la voit ici, de la peau de lion, qui rappelle son
empire sur Hercule.
Cet ouvrage est en marbe pentélique, ainsi que le
précédent ; il vient aussi de la villa Albani.
Le troisième buste est celui de Rome. La Yille guer-
rière et triomphante est désignée par son casque à petit
rebord, sur les deux côtés duquel est représentée la
louve qui alaite Romulus et Piémus.
Une légère draperie couvre son épaule gauche. Le sein
droit est nu à l'imitation des Amazones.
Cette tête d'une rare beauté est une nouvelle preuve
de ce qu'ont avancé des antiquaires instruits , que des
artistes grecs du plus grand mérite se fixèrent à Piome
à différentes époques, ou que Rome produisit des
sculpteurs en état de lutter contre lesGrecs, leurs maîtres
Planche quatrième. — Quatre Bustes antiques , de la-
Galerie du Muséum,
Le premier nous offre Paris. On le reconnaît à la
douceur et à la beauté de ses traits, à sa chevelure
frisée et partagée en boucles, ainsi qu'à son bonnet
phrygien.
Cette; tête est très-belle; elle rend bien l'idée qu'on
se forme du fameux ravisseur d'Hélène. Elle est en
marbre pentélique, et se voyait à la villa Albani, à
Piome.
La seconde tête est celle d'Ompliale. On la retrouve
souvent dans les monumens de l'antiquité , coëffée ainsi
qu'on la voit ici, de la peau de lion, qui rappelle son
empire sur Hercule.
Cet ouvrage est en marbe pentélique, ainsi que le
précédent ; il vient aussi de la villa Albani.
Le troisième buste est celui de Rome. La Yille guer-
rière et triomphante est désignée par son casque à petit
rebord, sur les deux côtés duquel est représentée la
louve qui alaite Romulus et Piémus.
Une légère draperie couvre son épaule gauche. Le sein
droit est nu à l'imitation des Amazones.
Cette tête d'une rare beauté est une nouvelle preuve
de ce qu'ont avancé des antiquaires instruits , que des
artistes grecs du plus grand mérite se fixèrent à Piome
à différentes époques, ou que Rome produisit des
sculpteurs en état de lutter contre lesGrecs, leurs maîtres