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Annales du Musée et de l'Ecole Moderne des Beaux-Arts — 4.1803 [Cicognara, 3401-4]

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Planche première – Planche soixante-onzième [inkl. Tafelbeschreibung]
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https://doi.org/10.11588/diglit.19286#0072
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I 4* )

Planche dix-huitième. — Un Enfant endormi dans son-
berceau ; Tableau de Madame Chaudet.

Le sommeil dérobe à cet enfant la connaissance du
péril auquel il vient d'échapper. Un serpent cherchait
à se glisser dans son berceau ; mais un chien fidèle vient
■de déchirer le reptile. L'attitude du chien est calme
et fière, et l'enfant a un abandon, une sécurité qui
augmentent l'effet de cette scène touchante. Ce joli
tableau reçut du public un accueil favorable au Salon
de l'an IX. L'effet gracieux de l'ensemble, la légèreté
et la facilité de la touche réunirent tous les suffrages.

Les auteurs et les artistes , en regardant le chien
comme symbole de la fidélité, ont souvent pris plaisir à
rappeler les traits d'attachement qui caractérisent cet
animal. Son instinct social et son utilité, l'ont rendu,
chez plusieurs peuples, l'objet d'une attention particu-
lière. Les Grecs le consacraient à Mercure, pour dési-
gner les ruses et la vigilance de ce dieu. La chair des
jeunes chiens était une des principales offrandes dans,
les repas solemnels préparés pour les dieux. Jusqu'au
temps de Cambyse, les chiens partagèrent en Egypte
les honneurs divins que ce peuple accordait à un
grand nombre d'animaux : mais ce prince ayant fait
tuer le bœuf Apis , le principal objet du culte des
Egyptiens, le- chien se nourrit de sa chair, et cessa
d'être , pour ce peuple , un objet de vénération.
A Rome on gardait un chien dans le temple d'Es-
culape, ce qui n'empêchait pas les Romains d'en
faire périr un tous les ans, en punition de ce que les
chiens n'avaient pas montré leur vigilance ordinaire
 
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