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Annales du Musée et de l'Ecole Moderne des Beaux-Arts — 7.1803 [Cicognara, 3401-7]

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Planche première – Planche soixante-onzième [inkl. Tafelbeschreibung]
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https://doi.org/10.11588/diglit.19289#0047
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(28)

sur les pilastres, des petites figures qui parurent assez
bien faites pour qu'on voulût en connaître l'auteur.
Le pape Grégoire XIII fit alors une pension au
Josépin , pour l'aider à continuer ses études.

Josépin s'attacha au Pomérancio qui jouissait de quel-
que réputation. Les ouvrages du jeune artiste furent
trouvés agréables, et son esprit, sa conversation
amusante contribuèrent snrtout à lui acquérir des
protecteurs. Les Chartreux de Naples l'occupèrent
pendant quelque temps.

De retour à Rome, il commença, en i5ç;6, dans
la grande salle du Capitole , plusieurs fresques dont les
sujets étaient tirés de l'Histoire romaine.

Clément VIII, qui honorait Josépin d'une protection
particulière, lui confia les peintures de S. Jean-de-
Latran , et le nomma chevalier du Christ. Lorsque ce
pape fit un voyage à Ferrare , pour prendre possession
de cette ville et du duché auquel elle donne son nom,
Josépin l'accompagna et y peignit sur cuivre trois grands
tableaux.

Le cardinal Aldobrandin vint en France, en l'année
1660, à l'époque du mariage de Henri IV" et de Marie
de Médicis. Il conduisit avec lui le Josépin. L'artiste
présenta au roi deux tableaux qui, selon toute proba-
bilité , étaient le S. George et le S. Michel de Raphaël (*).
Le roi récompensa magnifiquement le Josépin, et lui
donna le cordon de S. Michel;

(*) On a donné, dans les Annales, le trait de ces deux petits
tableaux. Il ne faut pas confondre ce S. Michel avec le tableau crue
Raphaël ht pour François premier.

La fin de la Notice à la Planche n.
 
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