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Annales du Musée et de l'Ecole Moderne des Beaux-Arts — 7.1803 [Cicognara, 3401-7]

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Planche première – Planche soixante-onzième [inkl. Tafelbeschreibung]
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https://doi.org/10.11588/diglit.19289#0091
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( s?)

Planche vingt-cinquième.— Le docteur Raimond, aie,
lit de la mort. Tableau de la galerie du Sénat; par
Eustache le Sueur.

Ce fut en 1648 que le Sueur, alors âgé de 3i ansj
commença, par ordre de la reine, mère de Louis XIV,
à peindre l'histoire de S. Bruno , fondateur des Char-
treux, destinée à décorer le cloître du monastère de
Paris. Il l'exécuta, en 22, tableaux, dans l'espace de
trois années; et, quoiqu'il eut la modestie d'appeler
ces tableaux des esquisses , cette suite est placée
depuis longtemps au rang des plus belles collections
cle peinture. Elle passa , en 1776, dans le cabinet
du roi; et, comme après la mort de le Sueur, des
envieux de ce grand peintre avaient eu la bassesse
d'endommager ces chef-d'eeuvres, on essaya de les
rétablir dans leur premier état. Ils étaient peints
sur bois: on les transporta sur toile, o^ oncuite on
les retoucha-, mais ce dernier travail fut confié à des
mains inhabiles. La commission administrative du
Sénat les a fait depuis restaurer avec le plus grand
soin.

Les Chartreux obligèrent le Sueur à commencer la
vie de S, Bruno par une anecdote à laquelle on
attribua quelque temps la conversion du Saint, mais
que le pape Urbain VIII fit supprimer, comme fabu-
leuse.

« Un chanoine de Paris, nommé Raymond, joignait
k au talent de la prédication un grand extérieur de
<( piété. Il mourut; et, lorsqu'on le porlait au lieu
« de sa sépulture; il ressuscita pour déclarer qu'il
« élait damné. »

7. i3
 
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