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Annales du Musée et de l'Ecole Moderne des Beaux-Arts — 7.1803 [Cicognara, 3401-7]

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Planche première – Planche soixante-onzième [inkl. Tafelbeschreibung]
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https://doi.org/10.11588/diglit.19289#0185
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Planche soixante-deuxième,—Iffelpomène. Statue antiqut
de la galerie du Musée.

La Muse de la Tragédie tient d'une main son masque
symbolique. Elle est vêtue d'une tunique à manches,
retenue sur sa poitrine par une ceinture. Elle a de
plus un petit manteau qui s'y attache d'une manière
très-élésante. Ce manteau, chez les anciens, faisait
partie du costume tragique , et se nommait chlamyde
L'ensemble de la figure est du plus beau style, et la
tête a beaucoup de grâce et de noblesse.

Cette statue est uneM des plus colossales qui soient
parvenues jusqu'à nous : elle a 12 pieds de proportion.
On présume que c'était une des neuf Muses qui
décoraient à Rome le théâtre de Pompée. Elle a été
longtemps dans la cour du Palais de la Chancellerie
apostolique, bâti par le Bramante , pour le cardinal
Pviario, sur l'emplacement où était ce théâtre. Elle fut
restaurée et transportée au Vatican , par oraVe de
Pie VI. Le masque et la main qui le tient ont été
ajoutés, lors de la restauration.
 
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