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Annales du Musée et de l'Ecole Moderne des Beaux-Arts — 7.1803 [Cicognara, 3401-7]

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Planche première – Planche soixante-onzième [inkl. Tafelbeschreibung]
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https://doi.org/10.11588/diglit.19289#0201
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Planche soixante-neuvième. — Réconciliation de Marie
de Médicis avec son fils. Tableau de la galerie du
Luxembourg ; par Rubens.

La reine, en habits de deuil, est assise sur un trône:
Elle a près d'elle, à sa droite, le cardinal de La Valette,
et à sa gauche la Prudence, caractérisée par le serpent
qui s'entortille autour de son bras. Le cardinal de la
Rochefoucault engage la reine à prendre le parti de la
paix. Pour exprimer cette idée , Pviibens a représenté
près de lui, Mercure qui offre à Marie de Médicis une
branche d'olivier. Le cardinal de La Yalette semble
retenir le bras de la reine, et la dissuader de recevoir le
rameau pacifique.

De toutes les compositions allégoriques de Rubens,
celle-ci a été le plus exposée à la critique. On a trouvé
que c'était pousser trop loin la permission de tout ose;*>
accordée aux peintres et aux poètes , que de faire con-
courir à la même action deux princes de l'église et
Mercure.

A ce défaut près, le tableau est digne, sous tous les
autres rapports , d'être cité parmi les plus beaux de
cette collection. Mercure n'a peut-être pas la noblesse
et l'élégance de formes qui conviennent à une divinité ;
mais cette figure est remarquable par la beauté de
l'exécution. Le trône d'or et les colonnes qui dé-
corent le palais forment un fond brillant sur lequel
se détachent avec vigueur la robe noire de la reine^
les draperies vertes et violettes de la Prudence et les
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