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Annales du Musée et de l'Ecole Moderne des Beaux-Arts — 6.1804 [Cicognara, 3401-6]

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Planche première – Planche soixante-douzième [inkl. Tafelbeschreibung]
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https://doi.org/10.11588/diglit.19288#0025
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C ïi )

Planche deuxième. — Hermaphrodite. Statue antique de
la galerie du Muséum.

« L’art, redoublant d’industrie chez les Grecs ,
« chercha à combiner les beautés et les propriétés
« des deux sexes dans les figures des Hermaphrodites
« qui, telles que nous les voyons représentées par
« les anciens artistes , sont des productions idéales,
ce quoique je n’ignore pas qu’il n’y ait eu des Her-
« maphrodites. »

C’est ainsi que Winckelmann s’exprime dans son
Histoire de l’Art (*). Sans entreprendre une discus-
sion qui pourrait paraître déplacée, on peut assurer
qu’effectivement les êtres singuliers qu’on appelle
Hermaphrodites, n’ont jamais existé tels que la scul-
pture antique nous les représente, c’est-à-dire, réunis-
sant aux formes de la femme le sexe masculin. La
plus célèbre de ces figures est à Rome, au Cazin
de la villa Borghèse. Elle est absolument semblable,
pour les formes et l’attiiude , à celle dont on donne
ici le trait. La seule différence qui existe entre ces
deux Hermaphrodites, c’est que celui du Muséum
( qu’on voyait autrefois à Florence ) est couché sur
une peau de lion, au lieu que celui de la collection
Borghèse repose sur un matelas , addition moderne
de la main du Bernin. Le travail de ces deux figures
est admirable 5 et, quoiqu’on paraisse préférer celle
qui est à Rome, la grâce, la correction, la pureté
des contours de celle que nous possédons la placent

P) Liv. IV, chap. VI.
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