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https://doi.org/10.11588/diglit.19290#0229
C H9 )
Planche soixante-onzième. — Un Soldat romain blessé ;
par Drouais.
Atteint d’un coup qui va le priver de la vie, ce soldat
semble regarder fièrement son ennemi, et triompher
de la douleur. Il a près de lui son manteau et son
épée. On aperçoit dans le fond un bouclier de forme
ronde.
Cette figure est une de ces études que les jeunes
artistes français , envoyés à Rome par le gouverne-
ment , ont coutume de faire chaque année , pour
attester leurs progrès. Drouais se montra digne de
la grande réputation qu’il avait déjà acquise , lors-
qu’il peignit ce Soldat blessé. On admira , dans cette
figure, un goût de dessin fier et savant, une couleur
vigoureuse et vraie , et un pinceau très-ferme. Ce
fut la première étude qu’il envoya de Rome à Paris.
La figure est de grandeur naturelle.
8.
36
Planche soixante-onzième. — Un Soldat romain blessé ;
par Drouais.
Atteint d’un coup qui va le priver de la vie, ce soldat
semble regarder fièrement son ennemi, et triompher
de la douleur. Il a près de lui son manteau et son
épée. On aperçoit dans le fond un bouclier de forme
ronde.
Cette figure est une de ces études que les jeunes
artistes français , envoyés à Rome par le gouverne-
ment , ont coutume de faire chaque année , pour
attester leurs progrès. Drouais se montra digne de
la grande réputation qu’il avait déjà acquise , lors-
qu’il peignit ce Soldat blessé. On admira , dans cette
figure, un goût de dessin fier et savant, une couleur
vigoureuse et vraie , et un pinceau très-ferme. Ce
fut la première étude qu’il envoya de Rome à Paris.
La figure est de grandeur naturelle.
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